Peur blanche !

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Je suis assis devant mon bureau, j’ai peur. Je suis devant une page blanche. Le temps m’est compté. Je travaille pour un journal local en bourgogne. Ma rubrique n’est que d’inventer, de créer des petites histoires, des nouvelles, des poèmes. Cela dépend en fait de mes inspirations, de mes envies. Les jours où je suis bien inspiré, je peux écrire des histoires très longues. Cela fait que celle-ci est coupée en plusieurs parties et donc par conséquent diffusé dans le journal en plusieurs fois. Quand j’ai ce genre d’inspiration, je suis heureux et non inquiet pour mon travail et mon poste. C’est que sans vouloir me venter, j’ai des lecteurs assidus qui adorent mes histoires. Je ne veux pas les décevoir car si personne ne lit ma rubrique, moi, je perds mon poste.

Malheureusement, en ce moment, je suis dans une période blanche comme le papier. Je n’ai pas d’inspiration et pourtant je suis sensé rendre mon papier fini ce soir. Je n’arrive pas à trouver d’histoire à raconter. Et plus j’angoisse et moins l’inspiration me vient. La seule chose que j’arrive à faire sur cette feuille désespérément blanche, c’est des gribouillis sans queue ni tête. Si je ne trouve rien, je risque de perdre mon boulot. Des personnes comptent sur moi ! Pas beaucoup certes mais quand même. J’aurais peut-être dû prendre ses vacances si longtemps repoussé. Cela m’aurait au moins permis de me ressourcer. Mais là, maintenant, c’est trop tard. Je ne voie qu’une solution, tout expliquer à mes lecteurs. Je suis victime d’une panne d’inspiration. Je suis atteint par la page blanche. Je ne peux plus rien leur fournir. Je ne peux plus rien leur raconter. Je dois partir quelque temps pour me ressourcer jusqu’à ce que la page blanche disparaisse. Jusqu’à que l’inspiration me reviennent. Il est grand temps pour moi de prendre des vacances jusqu’à que cette peur blanche s’en aille.