Âme brisée (Chapitre 8)
Chapitre 8 : Esprit d'eau et de glace
Nous sommes le lendemain matin, Céléna, guérie de ses blessures de la veille, retrouva tout le monde dans la pièce où se trouvé le cercle Isprid. Elle se mit au centre comme les fois précédente et Alexander vint lui apporter le Seishu.
Cloud : - En forme pour un nouvel esprit ?
Céléna : - Oui, maintenant que mes blessures sont guéries !
Midonna : - Bien, mais reste prudente quand même !
Céléna : - Bien sûr !
Midonna : - Alexander, quel est le prochain esprit que Céléna va devoir affronter ?
Cloud : - On veut tout savoir !
Alexander : - Aujourd’hui, ça sera l’esprit de l’eau et de glace. Comme tu t’en doute, il contrôle l’eau sous toute ses formes. Il s’appelle Noa. Répète après moi. Moi âme brisée, je fais appelle à toi à travers se talisman. Viens à moi, oh esprit de l’eau, Noa !
Céléna répéta la phrase. Elle se fit englober par un dôme d’eau qui devint rapidement opaque. Midonna et Cloud attendirent patiemment que Céléna revienne.
Céléna se retrouva sur un ponton en bois. Elle n’avait en face d’elle qu’une immense étendu d’eau dont la surface brillait tel des diamants. L’eau se mit à s’agiter. Des bulles d’air semblait remonter à la surface. Cela donnait l’impression que l’eau se mettait à bouillir. L’eau s’agitait de plus en plus. Soudain, l’esprit sortit de celle-ci avec beaucoup de grâce et alla rejoindre Céléna sur le ponton de bois. Il avait la peau bleue, sur ses bras et ses jambes, ça peau semblait être écailleuse. Il avait l’apparence d’une personne jeune. Il était grand, le visage fin, un torse musclé. Ses cheveux était blanc comme celle de la glace des icebergs. Ses yeux étaient marrons. Il n’avait pratiquement pas de nez mais plutôt des branchies au niveau du cou sur les côtés. Ses mains et ses pieds était palmé. Il avait sur son torse des tatouages qui représentait les fonds marins. Il portait juste un short blanc qui lui collé aux cuisses.
Noa : - C’est toi l’humaine, l’âme brisée, qui défit un à un les esprits ?
Céléna : - Oui, c’est moi !
Noa : - Ne voudrais-tu pas renoncer ?
Céléna : - Renoncer ? Non c’est important si on veut qu’Alexander batte son frère Vladimir ! On a besoin de votre aide !
Noa : - De l’aide de tous les esprits ?
Céléna : - Alexander n’a pas tous les Seishu. Mais le plus d’aide possible serait utile, je suppose.
Noa : - Si je comprends bien, c’est cette Alexander qui veut que tu sois ma maîtresse surtout ! Je me trompe ?
Céléna : - Non, c’est ça.
Noa : - Pourquoi ?
Céléna : - Pour pouvoir grâce à votre aide détruire les « boucliers ultimes » qui bloque l’accès aux cristaux qui nous aiderais à vaincre Vladimir.
Noa : - Je vois. Pourtant, un seul esprit suffirait pour détruire ses boucliers. Il faudrait juste plus de temps.
Céléna : - Tu ne veux pas avoir un nouveau maître. C’est pour ça que tu veux que je renonce.
Noa : - Je suppose que tu es déjà plus ou moins au courant du genre de maître que l’on a pu avoir dans le passé.
Céléna : - Un peu oui. Vous étiez utilisé tel des objets et personne ne prenez en compte vos sentiments.
Noa : - Oui, en effet.
Céléna : - Je ne serais pas comme ça !
Noa : - Peut-être, mais pour moi, ce ne sont que des mots ! Mais, il n’y a pas que ça.
Céléna : - Qu’y a-t-il d’autre ?
Noa : - Je dois t’avouer que j’ai une flemme monumentale à te faire passer une épreuve.
Céléna amusé : - Tu n’es pas obligé si tu ne veux pas.
Noa soupirant : - Je n’ai pas le choix, sinon cela signifie que je me soumets à toi, chose que je ne souhaite pas.
Céléna : - Que fait-on alors ?
Noa : - Pas le choix ! Comme tu es là, je dois te faire passer une épreuve. Bon, voyons voir. Je sais ! Je vais te proposer trois énigmes. Tu auras trois possibilités de réponse. J’espère que tu sais nager ?
Céléna : - Oui, pourquoi ?
Noa : - Parce qu’il faudra que tu ailles chercher la bonne réponse sous l’eau et que tu me ramènes la bonne réponse. Bien sûr, je mettrais du courant, te barrerais la route, ou plus, en faisant apparaître de la glace. Enfin, ce genre de chose.
Céléna : - D’accord. Ce sera quoi comme genre d’énigme exactement ?
Noa : - Je ne sais pas encore ! Laissons le destin nous emporter dans l’inconnue !
Céléna : - Je vois.
Noa : - Allé, on commence. La première énigme est la suivante : Elle peut se trouver sous les pieds ou la main, ou être précieuse pour certains animaux. En abondance dans les près, vous pouvez l’entendre de loin. Qui est-elle ? Les trois possibilités de réponse sont : soit la corne, soit les griffes, soit les ampoules.
Noa claqua ses doigts et les trois réponses apparurent sous l’eau sous la forme d’une petite plaquette de pierre ou était inscrite ou plutôt gravé les réponses dessus. Céléna se mit à réfléchir quelque instant. Une fois qu’elle crut avoir la bonne réponse, elle plongea sous l’eau afin d’attraper la plaquette qu’elle désirait. Céléna fut surprise par la puissance du courant. Elle avait du mal à atteindre la réponse qu’elle désirait. Elle remonta à la surface afin de reprendre sa respiration. Elle était bonne nageuse, bien que pas exceptionnel. Seulement, le courant était trop fort. Elle replongea sous l’eau ne voulant abandonner sous aucun prétexte. Après plusieurs essais infructueux, elle décida d’utiliser sa barrière élémentaire pour se protéger du courant en espérant que celui-ci ne la face pas flotter et ramener à la surface. Elle réussit à contrer le courant grâce à sa barrière et resta à sa surprise bien sous l’eau. Elle attrapa la tablette ou était écrit corne dessus. Celle-ci n’était pas des plus légère. Elle remonta à la surface, lâchant sa barrière élémentaire pour se laisser emporter par le courant près de la côte. Elle remonta sur le ponton et donna sa réponse à Noa.
Noa : - Tu en as mis du temps avant d’utiliser ta barrière pour contrer le courant !
Céléna : - Oui, je sais. Mais j’avais peur que celui-ci face office de bouée et me face remonter à la surface !
Noa : - Ridicule ! Une barrière sert à se protéger des forces des éléments comme le courant. Il ne sert pas de flotteur !
Céléna : - Oui, j’ai vu, merci ! C’est la première fois que je l’utilise sous l’eau ! Je ne savais pas qu’elle effet ça pouvait avoir !
Noa : - Je vois. Tu as encore beaucoup de chose à apprendre !
Céléna : - Oui, de toute évidence ! J’ai l’impression d’être un enfant qui doit tout réapprendre !
Noa : - Ça viendra avec le temps. Enfin, si tu réussis mon épreuve bien sûre ! Hem, hem.
Céléna souriante : - Oui, bien sûr !
Noa gênait : - Bon, heu, voyons la réponse que tu m’as ramené. Alors, C’est écrit corne. Bravo, c’est la bonne réponse. La seconde énigme est la suivante. Elle peut être blanche ou noir, mais cela n’a pas la même signification. On se méfie de ses tours si l’on croit en ses merveilles. Elle peut être menée à la baguette. Qui est-elle ? Les possibilités de réponse sont : soit les notes de musique, soit la magie, soit la lumière. A toi de jouer !
Noa claqua de nouveau des doigts et les anciennes pancartes disparut pour faire place aux nouvelles réponses. Céléna se mit à réfléchir. Elle hésiter un peu entre deux propositions. Une fois qu’elle eut fait son choix, elle plongea dans l’eau afin de récupérer la réponse qu’elle désirait. Elle enclencha tout de suite sa barrière élémentaire afin de ne plus être gêné par le courant. Alors qu’elle avançait vers les tablettes, un mur de glace apparut soudainement devant elle pour lui barrer le passage. Surprise, elle remonta à la surface prendre de l’aire. Elle préféra par précaution enclenché un bouclier en plus de sa barrière pour la protéger. Elle détourna le mur de glace et replongea afin de se diriger vers les tablettes. En effet, elle ne pouvait les voir de la surface. C’était le cas pour l’énigme précédente. Sous l’eau, elle entendit un bruit sourd venant des profondeurs. Elle vit un pique de glace remonter à la surface rapidement. Elle s’écarta aussi rapidement qu’elle le pouvait. Celui-ci frôla juste le bouclier. Elle avança donc en contournant les murs qui se dressé devant elle et en évitant les pique de glace qui fonçait sur elle. Son bouclier la protégeait très efficacement car les pics de glace se brisé sur celui-ci. Elle attrapa la tablette qui l’intéressé qui était celle de la magie. Elle rejoignit la côte et apporta sa réponse à Noa.
Noa : - Alors, toujours en vie ?
Céléna : - Oui, comme tu le vois.
Noa : - Les épreuves ne doivent pas être trop facile. Même si ça m’ennuis plus qu’autre chose de te les faires passer.
Céléna : - On peut arrêter là, si tu veux !
Noa souriant : - Je pourrais en effet. Ce n’est pas contre toi, mais je tiens à ma liberté. Tu comprends ?
Céléna : - Oui, bien sûr.
Noa : - Bon, voyons cette réponse. Tu as choisi comme réponse la magie. C’est exact encore une fois. Bon, voici la dernière énigme. On ne peut ni m’entendre, ni me voir, ni me toucher, ni me sentir, ni me goûter, mais si on me prononce, je ne suis plus. Qui suis-je ? Les possibilités de réponses sont : soit le trou noir, soit le silence, soit l’infini. Voyons si tu trouves !
Noa claqua une dernière fois ses doigts afin de faire apparaître les réponses sous l’eau. Avant que celle-ci ne deviennent plus visible aux yeux de Céléna, elle remarqua que contrairement aux autres, ses réponses-là n’était pas statique, mais en mouvement. Céléna prit le temps de la réflexion avant de plonger dans l’eau. Elle enclencha son bouclier contre les pics de glace et sa barrière élémentaire contre le courant. Elle se retrouva entouré de deux grosses masses de glace qui menacé fortement Céléna. En effet, ils se rapprochaient d’elle et la menacé de l’écraser. Ses deux blocs de glace avancé trop rapidement par rapport à la vitesse de nage de Céléna et au vu de leur masse, son bouclier serait largement insuffisant. Céléna fit alors apparaître son arme, une lance semblable au trident, dans sa main. Elle prit appui sur le bloc de glace le plus proche d’elle avec son arme et se propulsa de façon à ne pas se retrouver écrasé entre les deux blocs. Elle dut remonter à la surface pour reprendre sa respiration. Elle replongea sous l’eau et essaya de repérer la réponse qui l’intéressait. Celle-ci faisait un parcourt complexe que Céléna réussit à analyser tout en évitant les pics de glace, les blocs qui voulait l’écrasé ainsi que les murs qui apparaissait et qui lui gênait la vue. Elle dut aussi régulièrement remonter à la surface pour respirer. Elle se plaça sur le chemin de la plaquette en question. Seulement, un grand nombre de pics arriva sur elle en même temps. Elle attrapa la tablette mais une des pics passa le bouclier et la blessa sérieusement sur le flanc droit. Elle arriva sur le ponton avec beaucoup de peine. Elle perdait beaucoup de sang. Noa la regarda avec ce qui semblait être de la peine dans le regard. Il se dirigea vers elle voyant que celle-ci n’arrivait plus à bouger.
Noa : - Pardonne-moi pour ses souffrances ! Mais je tiens beaucoup à ne plus être pris comme un simple objet.
Céléna ne répondit pas. Il se pencha vers elle et récupéra la tablette qu’elle tenait à la main.
Noa : - Tu as donc choisi le silence comme réponse. C’est exact. Tu as réussi l’épreuve. Je suis sous tes ordres.
Noa posa ses mains sur la blessure de Céléna. Elle sentit de l’eau s’écouler sur sa blessure. Elle jeta un coup d’œil et vit que celle-ci se refermait.
Céléna : - Tu me soignes ? Pourquoi ? Je ne comprends pas !
Noa souriant : - Tu as réussi l’épreuve. Tu es ma maîtresse !
Céléna : - Ma blessure est très grave ! Si tu me laisses me vider de mon sang, je vais mourir et tu garderas ta liberté !
Noa : - Oui, je sais.
Céléna : - Alors pourquoi ?
Noa : - Je t’aime bien. Je ne sais pas comment expliquer, mais j’ai l’impression que se sera différent avec toi. Je n’ai pas envie de te voir mourir. J’obéirais à tes ordres, maîtresse !
Céléna : - Je ne veux pas être ta maîtresse ! Je veux être ton amie ! Et je préfère que tu m’appelles par mon prénom en fait.
Noa : - Tous ce que tu voudras !
Une fois la blessure de Céléna refermé, Noa claqua des doigts et le dôme disparut. Elle se retrouva de nouveau dans la salle d’entraînement avec Midonna, Cloud et Alexander qui l’attendaient.
Cloud : - De retour ! En ben, tu es trempé comme une soupe !
Céléna : - L’épreuve était dans l’eau.
Alexander : - Une épreuve d’eau pour l’esprit de l’eau. C’est normal.
Midonna : - Je suis contente de voir que tu n’es pas blessé en tout cas.
Noa : - C’était le cas ! Mais je l’ai soigné.
Midonna : - Vraiment ? Pourquoi ?
Alexander : - Qu’importe ses raisons.
Cloud : - Tu n’as pas envie de savoir ?
Alexander sortant de la pièce : - Non. Pour moi, la seule chose qui compte c’est que Céléna ait réussi.
Noa disparaissant : - Je te laisse. Appelle-moi si tu as besoin. J’ai hâte que l’on fasse plus connaissance.
Cloud : - Et bien, il semble bien t’aimer celui-là !
Midonna souriante : - Monsieur serait-il jaloux ?
Cloud : - Jaloux ? Non tant que je reste le chouchou de Céléna tout va bien !
Céléna taquine : - Chouchou ? Mais je n’ai pas de chouchou moi !
Cloud surjouant : - Quoi ! Mon cœur et brisée !
Tous les trois se mirent à rire de bon cœur. Ils allèrent après vaquer à leur occupation avant le dîner. Céléna, elle, fatigué de sa journée, alla se reposer dans le jardin en compagnie des dragons.