Tel des zombis
Tout le monde ignore tout le monde.
Ils tournent sans se regarder dans une même ronde.
Toujours le nez pointé sur un écran,
Le monde, pour eux, devient néant.
Ne faisant attention à rien.
Ils ne créent plus de lien.
Marchant tel des zombis
Plus rien ne conte dans leur vie.
Addicte sans le savoir,
Ils ne peuvent le laisser quelque part.
Leur machine de haute technologie
Qui les enferme dans cette cage à vie.
Ne faisant attention à rien.
Ils ne créent plus de lien.
Marchant tel des zombis
Plus rien ne conte dans leur vie.
Ils ne peuvent plus sans passer.
Ils ne peuvent le laisser.
Toujours du dernier cri
Toujours insérée dans leur vie.
Ne faisant attention à rien.
Ils ne créent plus de lien.
Marchant tel des zombis
Plus rien ne conte dans leur vie.
Un jour, peut-être, relèveront-ils leurs yeux.
Ils regarderont, alors le monde autour d’eux.
Pour l’instant, ils restent centrés sur eux.
Addicte à cette machine infernale
J’attends qu’ils relèvent les yeux.
Pour l’instant, gagnant est le métal.