Âme brisée (Chapitre 19)

Publié le par DEBOOSERE Isabelle

Tome 1: Les cristaux
Âme brisée (Chapitre 19)
Chapitre 19 : C'est entre toi et moi !
https://pixabay.com/fr/vectors/%C3%A9p%C3%A9e-les-%C3%A9p%C3%A9es-arme-lutte-2281334/

https://pixabay.com/fr/vectors/%C3%A9p%C3%A9e-les-%C3%A9p%C3%A9es-arme-lutte-2281334/

Les journées passaient tranquillement au château. Céléna se reposait et récupérait petit à petit de ses blessures et de son empoisonnement qui l’avait fortement affaibli. Midonna, Cloud et Alexander se relayaient pour être auprès d’elle. De ce fait, la jeune femme n’était seule que la nuit pour dormir. Elle avait fait très peur à ses amis qui veillaient sur elle comme l’huile sur le feu. Aujourd’hui, ce fut au tour d’Alexander de rendre visite à Céléna.

Alexander : - Bonjour. Comment vas-tu aujourd’hui ?

Céléna : - Ça va mieux de jour en jour. J’ai hâte de pouvoir enfin sortir de cette chambre et de ce lit.

Alexander : - Soit patiente. Il ne faut pas précipiter les choses. Tes blessures étaient importantes. Il faut que tu prennes le temps de t’en remettre.

Céléna : - Je sais. Mais j’ai l’impression de vous ralentir. Je suis désolé. Sans moi, Vladimir serait sans doute hors d'état de nuire. Le règne de ce monstre déjà terminé.

Alexander : - Que racontes-tu comme bêtise ? Sans toi, on aurait aucun cristal. On serait au point mort ! Tu es importante pour nous !

Céléna : - Non, ce sont mes esprits qui sont importants. Moi, à part les invoquer pour pouvoir vous aider, je ne sers à rien !

Alexander : - Que t’arrive-t-il ? Tu nous fais une dépression ou quoi ? Dois-je te rappeler le nombre de fois où tu nous as sauvé la mise part tes soins et tes protections ! Tu es très importante pour nous ! Je ne peux pas te laisser dire ça. Tu es une humaine, c’est normal que tu ne puisses pas faire les mêmes choses que nous, que tu n’as pas les mêmes connaissances. On est tous différent. On se complète et s’enrichit par cette différence. Tu n’as rien à te reprocher. Céléna, tu es la plus belle rencontre que j’ai faite depuis fort longtemps. Alors s’il te plaît, arrête avec ses idées noires et fait moi un sourire.

Céléna : - C’est gentil, mais j’ai bien vu mon incapacité à protéger mes amis. Je suis resté paralysé alors que vous étiez en danger. C’est quelque chose que je ne me pardonnerais jamais !

Alexander : - Est-ce pour cela que tu es si négative ? Tu t’en veux de ce qui s’est passé ? Si c’est le cas, il ne faut pas. Tu n’as rien à te reprocher. Tout le monde va bien. La seule personne qui a failli y passer, c’est toi. Tu sais, quand j’ai vu Ophélia te blesser, je me suis vraiment sentit impuissant. J’étais vraiment en rage contre moi-même.

Céléna : - Vraiment ? Pourquoi ?

Alexander : - Je voyais une très précieuse amie se faire gravement blesser, peut-être tuer, et je ne pouvais absolument rien faire pour la sauver. Céléna, je tiens énormément à toi. Sans doute plus que ce que tu t’imagines. Je sais, je ne sais pas forcément le montrer et j’en suis conscient. J’ai vraiment eu peur ce jour-là. Ophélia est quelqu’un de vraiment très puissant. D’ailleurs, Athénaïs n’est pas arrivée à la battre. Pourtant, c’est un esprit très puissant. C’est moi qui devrais déprimer et m’excuser auprès de toi, pas l’inverse !

Céléna : - C’est gentil !

Alexander : - C’est sincère surtout !

Céléna : - Alors, je ne suis pas un boulet.

Alexander : - Bien sûr que non ! Enlève-toi ça de la tête.

Céléna : - Je vais essayer. Je ne suis pas quelqu’un qui a beaucoup confiance en soit, tu sais.

Alexander : - Oui, je l’avais remarqué. J’ai une question à te poser.

Céléna : - Vas-y, je t’écoute.

Alexander : - Quand t’es-tu à ce point rapproché d’Athénaïs au point de devenir amie ?

Céléna : - Je ne suis pas sûr que l’on puisse dire que l’on est amie. De mon côté oui, mais du siens… Je ne sais pas trop. Pour répondre à ta question, je faisais appel régulièrement à elle le soir dans ma chambre. On a beaucoup discuté pour apprendre à se connaître. Au début, ce fut très dure. C’était un dialogue de sourds. Un des autres esprits intervenait à chaque fois afin de l’empêcher d’essayer de me tuer. Et puis au fil du temps, ça s’est apaiser. Elle venait d’elle-même me voir pour discuter. Je suis à ses yeux qu’une faiblarde, une faiblarde à protéger, mais une faiblarde quand même.

Alexander : - Du coup, votre relation a évolué de façon positive !

Céléna : - On peut dire ça oui.

Alexander offrit un sourire à Céléna. Celle-ci le lui rendit avant de le perdre de nouveau et de détourner le regard.

Alexander : - Quelque chose ne va pas ?

Céléna : - On va devoir bientôt affronter ton frère, n’est-ce pas ?

Alexander : - Rien ne presse ! Il faut que tu te rétablisses complètement d’abord.

Céléna : - Mais on va devoir le faire !

Alexander : - Oui, sinon on aurait fait tout ça pour rien. Même si ça m’angoisse beaucoup.

Céléna : - Vraiment !? Tu n’es pourtant pas du genre à avoir peur.

Alexander : - C’est l’image que je montre ? Même si ça ne se voit pas, la confrontation avec mon frère me fait peur. Tu es dans son viseur. Je ne sais pas ce qui va se passer. Mais je suis sûr d’une chose. Je ne veux pas te perdre toi ou perdre Midonna ou encore Cloud, ni personne que je connais.

Céléna : - Je ferais tout pour vous aider. Et je sais que moi aussi, je ne veux perdre aucun d’entre vous. Dis-moi lorsque ce sera le moment.

Alexander : - Guéris d’abord complétement. Remets-toi en forme à ton rythme et après, on verra.

Céléna : - D’accord.

Les jours passèrent laissant tout le temps dont avait besoin Céléna pour se remettre. Elle pouvait enfin sortir de sa chambre pour profiter du jardin, parfois accompagné d’un des dragons. Céléna avait également repris la direction des salles d’entraînement afin de se remettre à niveau. En effet, en étant restait un bon moment au repos, elle avait perdu de la force et des réflexes. Elle était, dans cette tâche, aidait de ses amis Midonna, Cloud et Alexander, sans oublier ses esprits qui n’étaient jamais bien loin.

Alexander : - Céléna, comment te sens tu ?

Céléna : - Je me sens bien. Ça fait longtemps que je ne me suis pas sentit aussi bien !

Midonna : - Tant mieux ! Cela veut dire que tu es complétement remise !

Cloud : - Parce que tu nous as vraiment fait peur petite souris !

Céléna : - Je sais. Vous n’arrêtez pas de me le dire chacun votre tour.

Cloud : - Cela te prouve à quel point on tient à toi !

Céléna : - C’est sûr. Il faudrait que je sois aveugle pour ne pas le voir.

Alexander : - Parlons peu, mais parlons bien. Maintenant que tu es complétement remise et en forme, il va falloir…

Céléna : - Affronter ton frère, Vladimir ! C’est ça ?

Alexander : - Oui.

Midonna : - Alors le moment le plus dangereux va commencer !

Alexander : - Ça ne sera pas facile. Mais nous sommes proche du but. Il est temps d’arrêter le règne de se tortionnaire. Le temps de la terreur doit cesser ! Le dernier cristal sera le plus dur à obtenir, car il est certain que celui-ci l’aura sur lui.

Cloud : - Ça sera vraiment très compliquer.

Midonna : - Tu crois vraiment que l’on y arrivera ?

Alexander : - On n’a pas vraiment le choix. Si on veut la paix et la liberté pour toutes les espèces, il nous faut réussir.

Céléna : - Ou devons-nous nous rendre ?

Alexander : - En Amérique du Sud, au plus profond de la forêt ! C’est là que se trouve son château. J’ai profité de ta convalescence, Céléna, pour faire des recherches.

Midonna : - Tu sais où il est précisément ?

Alexander : - Pratiquement !

Cloud : - Si je comprends bien, on n’a plus qu’à se préparer et à se mettre en route.

Alexander : - En effet, mais vous pouvez encore renoncer si vous le souhaitez. Je n’oblige personne à me suivre dans ce combat contre mon frère.

Céléna : - Sans moi et mes amis esprits, aucun bouclier ne peut être brisée.

Cloud : - Renoncer si près du but serait plutôt idiots. Je suis également.

Midonna : - Au vu de ce qu’il a fait à mon peuple et ma famille, hors de question que je reste sur le carreau. Je viens aussi. Mes sorts pourront être d’une grande utilité.

Alexander : - Si vous êtes sûr de votre décision, alors en route.

Le château partit alors vers l’Amérique du Sud. Une certaine tension pouvait se ressentir à l’intérieur de celui-ci. Tous avaient hâte d’en finir avec ce vampire Vladimir. Celui-ci arriva en peu de temps sur place. Le groupe descendit alors dans une clairière non loin du château de la cible. Mais ils ne furent pas les seules à descendre. En effet, la plupart des êtres vivant au château volant d’Alexander et qui savaient se battre accompagner le groupe.

Alexander savait parfaitement que son frère l’attendait de pied ferme. Par conséquent, il savait qu’il y aurait beaucoup de combattants l’attendant au château. Alors, afin d’avoir la voie plus libre, il décida de faire diversion avec une « mini armé » assiégeant le château. Il espérait par ce biais-là avoir affaire à beaucoup moins de monde en s’infiltrant dans le château avec Midonna, Céléna et Cloud.

Tous arrivèrent au niveau du château. Ils restèrent tous à distance de celui-ci utilisant les arbres et la végétation pour se dissimuler. Ils avaient dû traverser une forêt humide et danse. Devant celui-ci, ils furent confrontés à un bouclier des plus puissant. Céléna n’eut pas besoins de faire appel à Athénaïs que celle-ci arriva d’elle-même. Cloud, Midonna, Céléna, Alexander et Athénaïs se glissèrent discrètement derrière le château de Vladimir. Athénaïs s’occupa de détruire le plus silencieusement possible le bouclier afin que personne ne sache d’où ça venait. Cela ne dura qu’une dizaine de minutes à l’esprit pour détruire ce bouclier. À peine celui-ci hors de service que des cris se fit entendre. Ce n’était autre que les allier d’Alexander qui attaquait le château pour faire diversion.

 

********************

 

Dans le château de Vladimir personne ne se douter de rien. Tout le monde continué ses activités normalement tout en se tenant prêt d’une possible attaque d’Alexander.

Vladimir : - Ophélia, aucune nouvelle de ce que fait mon frère ?

Ophélia : - Non, aucune maître. Personne ne sait où se situe le château et personne ne sait ce que fait votre frère.

Vladimir : - Je vois. Impossible du coup de savoir si cette femme est morte.

Ophélia : - Hélas non. Les espions que nous avons envoyés ont tous était découvert et tué.

Le vampire en colère envoya alors le verre qu’il tenait à la main se briser en mille morceaux sur le mur qui n’avait rien demandé dans un geste de rage pure.

Vladimir : - Je ne suis vraiment entouré que d’incapable.

C’est alors que se mit à raisonner fortement dans le château une puissante alarme qui vrillait les oreilles.

Vladimir : - Que ce passe-t-il ?

Ophélia : - C’est l’alarme du bouclier extérieur censé protéger le château ! Il aurait été détruit ?

Vladimir en colère : - Mon frère est bien ici ! Et cette humaine est bien vivante !

Le chef des gardes, qui était autre qu’un Lacermos, arriva de façon précipité dans la salle du trône ou se trouver en ce moment même Vladimir et Ophélia.

Chef des gardes : - Maitre, on nous attaque !

Ophélia : - Ils sont nombreux ?

Chef des gardes : - Plutôt oui !

Vladimir : - As-tu vu mon frère dans ses attaquants ?

Chef des gardes : - Non maître.

Vladimir : - D’accord.

Chef des gardes : - Quel sont vos ordres ?

Vladimir : - Fait ton travail ! Repousse-les ! Tue-les ! Rassemble-le plus de personne possible pour ça ! Sache cependant que tu n’auras pas les plus puissants avec toi !

Chef de garde : - Les invincibles ? Pourquoi ?

Vladimir : - Mon très chère frère fait une diversion. Il lui faut de quoi l’accueillir lui aussi !

Chef de garde : - D’accord. Je vais, dans ce cas, laisser certain de mes combattants en arrière pour soutenir les invincibles et pour enclencher certains pièges.

Vladimir : - Fait donc cela oui.

Chef de garde : - Je cours tout de suite donner les ordres.

Le chef de garde sortit de la pièce aussi rapidement qu’il était entré après avoir salué Vladimir et Ophélia.

Vladimir : - Ophélia !

Ophélia : - Oui maître ?

Vladimir : - Tue cette humaine ! Je ne veux pas te revoir tant que cette femme est en vie !

Ophélia : - Vos désir sont des ordres maître.

Ophélia sortit à son tour de la pièce laissant seul le vampire avec ses pensées.

Vladimir : - Ce n’est pas le moment de perdre alors que je suis si près du but !

 

********************

 

Athénaïs : - Le bouclier est brisée. On peut entrer.

Cloud : - Tu crois que ton plan va marcher ?

Alexander : - Mon frère n’est pas idiot ! Il sait ce que je trame ! On va sûrement croiser des ennemies et il y aura probablement des pièges.

Céléna : - Alors restons sur nos gardes !

Midonna : - Voyons voir ce qui nous attend là-dedans.

Athénaïs, Céléna, Midonna, Cloud et Alexander entrèrent par les portes arrière dans le château de Vladimir. Même s’il y avait moins de monde, ils rencontrèrent tout de même des ennemies. En effet, ils virent devant eux plusieurs Porquanleurs. Le groupe n’eut aucun problème pour s’en débarrasser. Ils arrivèrent dans une grande pièce où l’on pouvait voir trois portes.

Midonna : - Laquelle faut-il prendre ?

Alexander : - Je ne sais pas. Mon frère pourrait être n’importe où.

??? : - Peut importe où il est puisque vous ne l’aurez jamais !

Cloud en rage : - Toi !

Athénaïs déterminée : - Tu ne t’approcheras pas de ma maîtresse, Ophélia !

Ophélia : - Oh, vraiment ? J’ai pourtant une mission très claire à son sujet, la tuer !

De rage, Athénaïs fonça sur la succube l’arme à la main. Ophélia se mit à rire évitant avec aise le coup de lame de l’esprit. Ophélia répliqua par un puissant sort météore sur tout le groupe. Cela eut pour effet de séparer le groupe aux quatre coins de la pièce qui évita se sort. Voyant cela, elle enclencha un mécanisme qui se situer près d’elle. Des haut mur transparent tombât du plafond séparant la petite troupe en trois. Céléna d’un côté, seule, un groupe formait de Cloud, Midonna et Athénaïs et le dernier avec Alexander, seul également. En voyant cela, Athénaïs rentra dans le monde des esprits pour mieux réapparaître auprès de sa maîtresse Céléna.

Ophélia : - Quoi !? Comment est-ce possible ?

Athénaïs : - Un esprit peut très bien venir de lui-même dans ce monde sans que son maître l’appelle. Quand il fait cela, il réapparaît toujours auprès de celui-ci ! Bien essayait ! Mais si tu veux la tuer, il faudra d’abord m’affronter moi !

Ophélia : - Je vois. Je me doutais que ça ne serait pas aussi simple. Mais ça valait le coup d’essayer. Bref, je vous laisse.

Midonna : - Quoi !? Tu t’en vas ?

Ophélia partant : - Des épreuves vous attend. Autant vous faire souffrir un peu avant de vous tuer !

Cloud : - Cette lâche et partie !

Alexander : - Elle veut nous affaiblir avant de nous achever.

Midonna : - Que fait-on ?

Athénaïs : - On suit nos chemins. Ses murs de verre sont magiques. Si on essaye de les détruire, les coups nous reviendrons au centuple !

Cloud : - Il ne vaut mieux pas prendre le risque.

Céléna : - Ça va aller Alexander ? Tu es tout seul !

Alexander : - Ne t’inquiète pas pour moi. Ça va aller. Il n’est plus possible de faire marche arrière maintenant. Je vous demande à tous de faire très attention.

N’ayant pas le choix, ils se séparèrent tous. Céléna et Athénaïs prirent la porte de gauche. Midonna et Cloud prirent la porte de droite. Tandis qu’Alexander, lui, prit la porte en face de lui.

Suivons pour le moment le parcourt fait par Céléna et Athénaïs. À peine eu t’elle franchit la porte de gauche que celle-ci se retrouvèrent dans un long couloir étrangement vide. Les deux femmes restèrent sur leur garde craignant un piège. Elles avancèrent que très peu lorsqu’Athénaïs arrêta Céléna avec son bras.

Céléna : - Que ce passe-t-il ? Un problème ?

Athénaïs : - Je sens un piège. Mon instinct me le hurle ! Or, celui-ci se trompe rarement.

Athénaïs sortit de sa poche ce qui semblait être un petit caillou. Il était d’un bleu éclatant. Elle le jeta dans le couloir devant elle. C’est alors que des lasers balayèrent le couloir d’un bout à l’autre réduisant en poussières tout ce qui se trouvait sur le passage.

Céléna : - Oula ! Un peu plus et on était transformé en carpaccio ! Comment as-tu su ?

Athénaïs : - Je te l’ai dit gamine. Mon instinct ne me trompe jamais !

Céléna : - Et, on passe comment ?

Athénaïs : - La détection est invisible comme ça. Mais j’ai toujours sur moi ce sac remplis de poussière de craie. En remplissant l’air de poussière, on devrait voir apparaître les détecteurs.

Céléna : - Je te fais confiance !

Athénaïs : - Tu n’as pas le choix de toute façon !

Athénaïs répandit de la poussière dans l’air laissant apparaître des rayons de lumière verte. Celle-ci formé le long du couloir un parcourt technique et difficile à franchir. Pourtant, Athénaïs et Céléna passèrent cette difficulté avec souplesse sans jamais toucher une des détections de ce piège.

Athénaïs : - Hum, pas mal pour une faiblarde !

Céléna soupira en entendent la remarque d’Athénaïs. Elle savait que c’était un compliment venue de la bouche de son esprit et qu’elle n’aurait rien de mieux. Les deux jeunes femmes se retrouvèrent devant trois portes. Mais une seule ne s’ouvrit sur une grande pièce étrangement vide.

Céléna : - C’est bizarre que cela soit vide comme ça !

Athénaïs : - Que nous réserve encore cette pétasse !

??? : - Bienvenue pour un combat contre moi !

Céléna et Athénaïs se retrouvèrent en face d’un très grand minotaure. Celui-ci semblait être très puissant.

Céléna : - Qui es-tu ?

Minotaure : - Vous n’avez pas besoin que je me présente ! Sachez seulement que je fais partie de ceux que l’on nomme les invincibles et que c’est moi qui vais vous tuer.

Athénaïs : - Et bien Monsieur le dit invincible, on va voir de quoi tu es vraiment capable ! La faiblarde, je m’en occupe ! Vu la taille de la pièce, il va sûrement y avoir d’autres visiteurs. Je compte sur toi pour faire en sorte qu’il ne me gêne pas lors de ce combat !

Céléna : - Je n’ai pas pour habitude de regarder mes esprits combattre les bras croisé ! Laisse-moi t’aider !

Athénaïs : - Je vois. Ne sois pas sur ma route alors !

Céléna : - Compris !

Le combat, alors, commença face au minotaure. Comme l’avait prédit Athénaïs, beaucoup de Porquanleur de Flanterre (flan utilisant la magie de terre) et de Flanoisons (flan utilisant le poison) débarquèrent. Céléna s’en occupa alors en se protégeant avec sa magie comme des barrières contre la magie, des boucliers contre les attaques physique et une magie miroir renvoyant toute les attaques. Elle utilisa son arc pour attaquer à distance ainsi que sa lance pour les attaques au corps-à-corps. Ses adversaires étant plutôt faibles, elle n’eut pas vraiment de difficulté pour s’en débarrasser. Ce qui lui prenait le plus de temps était plutôt dû au nombre. En effet, il n’arrêtait pas d’en arriver comme un flux continue. Athénaïs, elle, faisait face au minotaure. Celui-ci avait des attaques puissantes et était très résistant. Pourtant, aucune de ses attaques atteignait Athénaïs qui évité avec facilité celles-ci. Au bout d’un quart d’heure, les deux jeunes femmes réussirent à se débarrasser du minotaure et tous les autres petits ennemis sur le passage.

Céléna : - C’est bon ! On peut continuer.

Athénaïs : - Tu en as mis du temps la faiblarde pour quelques petits ennemis !

Céléna : - Tu plaisantes ! J’ai fini presqu’en même temps que toi !

Athénaïs sourire aux lèvres : - C’est ça ! C’est ça ! N’essaye pas de te justifier.

Céléna et Athénaïs continuèrent leur chemin en franchissant la seule porte d’ouverte dans cette pièce menant vers une autre remplit de livre. Les deux femmes s’avancèrent prudemment craignant un piège. Elles eurent raison, car en avançant de quelques pas, un piège s’actionna. Une pluie de fléchettes s’abattit dans la partie de cette pièce ou le piège fut activé. Elles essayèrent de les éviter du mieux qu’elles le pouvaient.

Céléna : - On a eu chaud ! Ce fut juste ! Tout va bien ?

Athénaïs grognon : - Non ! J’ai été touché ! Comment ai-je pu me faire avoir aussi bêtement.

Céléna : - Tu ressens une douleur ? Quelque chose ?

Athénaïs : - Mes membres se paralyse !

Céléna : - Je vais te soigner.

Alors que Céléna essayait d’utiliser son pouvoir sur la blessure, celle-ci fut rejetée violemment.

Céléna : - Quoi !? Qu’est-ce que ça veut dire ?

Athénaïs : - Ça va ?

Céléna : - Un texte est apparu sur ton corps. « Le seul moyen de soigner, trouver le remède caché dans cette bibliothèque au cœur d’un livre. »

Athénaïs : - Super ! Ça va prendre des heures au vu du nombre de bouquins ici !

Céléna : - Attend, quelque chose d’autre s’inscrit.

Athénaïs : - Quoi ?

Céléna : - B10, E3, ML. Je suppose que B, c’est la bibliothèque, E, c’est l’étagère et ML les initiales de l’auteur du livre ou est le remède. En tout cas, ça correspondrait à ce que je vois d’écrit sur cette bibliothèque.

Athénaïs : - Qu’attends-tu alors ? Je ne supporte pas d’être paralysé comme ça !

Céléna : - Oui, pardon ! Je me dépêche !

Céléna se mit en marche dans cette bibliothèque pour trouver le remède. Elle fit attention de ne pas déclencher de nouveau piège car la salle en été truffé du même que ce qu’avait blessé Athénaïs. Elle mit quelques minutes avant de trouver le bon endroit. Seulement, plusieurs auteurs de cette étagère avaient les même initiale ML. Céléna prit le temps avant de choisir un livre au hasard. Elle avait peur de déclencher un piège. Elle en prit un qui ne déclencha rien. En l’ouvrant, elle y trouva une fiole. Sans doute le remède. Elle le montra à Athénaïs qui en le sentant su que ce n’était pas du poison. Céléna, alors, mit aux lèvres d’Athénaïs le remède pour la soigner. Au bout d’une interminable minute, Athénaïs pouvait de nouveau bouger comme bon lui semble.

Athénaïs : - Ahhhh ! J’enrage de m’être fait avoir comme ça ! Je ne suis pas une débutante quand même !

Céléna : - Ne soit pas aussi dure avec toi ! Tous s’est bien terminés non ?

Athénaïs : - Mais une erreur pareille aurait pu être dramatique !

Céléna et Athénaïs continuèrent d’avancer dans cette grande bibliothèque jusqu’à arriver devant une nouvelle porte. Elles ouvrirent la porte avec prudence craignant tomber sur un nouveau piège. Elles se retrouvèrent devant un escalier qu’elles montèrent. En ouvrant la porte, elles furent surprises de se retrouver dans une salle de bal joliment décoré. Au centre de cette salle, se trouvait Ophélia.

Ophélia : - Je suis vraiment entouré d’incapable ! Vous êtes arrivé ici vivante ! Ça ne me va pas ! Je suppose que si je veux ce que je désire, je n’ai pas le choix que d’intervenir moi-même !

Athénaïs : - Cela signifie que tu ne vas pas fuir comme une lâche cette fois-ci !

Ophélia : - Je n’ai pas vraiment fuit ! Mais peu importe. Vous n’allez pas vivre très longtemps !

Ophélia fonça sur Céléna pour la tuer. Athénaïs se mit devant pour protéger Céléna qui avait enclenché un bouclier comme protection. Le coup violant eut pour conséquence de faire fortement reculer les deux femmes. Athénaïs se releva vite et fonça sur Ophélia. Céléna savait qu’elle ne pouvait faire grand-chose. En effet, Athénaïs avait été claire à ce niveau-là. Elle voulait s’occuper seule d’Ophélia et acceptait de Céléna seulement des aides de soutien tel que la magie pour la rendre plus rapide, plus puissante ou des protections. Céléna restait alors à bonne distance pour ne pas gêner tout en soutenant son esprit pour ce combat. Athénaïs donnait des coups puissants avec ses armes. Ophélia lui rendait ceux-ci sans problème. En regardant de loin, on aurait pu prendre ça pour une danse chorégraphier parfaitement. En effet, elles avaient beau s’attaquer, aucune des deux n’arrivaient à blesser l’autre.

Soudain, alors que Céléna continuait de se déplacer dans la salle de bal pour ne pas déranger Athénaïs dans son combat, un petit déclic se fit entendre. Le sol sous les pieds de Céléna se déroba. Celle-ci cria sous la surprise.

Athénaïs : - Céléna ! Qu’as-tu fait monstre ?

Ophélia : - J’en ai marre qu’elle t’aide ! Elle était placée pile au bon endroit pour que je puisse enclencher mon piège à l’aide de cette jolie télécommande. Ne t’en fais pas. Elle est toujours vivante pour le moment.

Athénaïs : - Que veux-tu dire par là ?

Ophélia : - Elle est tombé dans une cage plus bas. Par un mécanisme spécial, cette cage est remontée dans cette pièce à côté. Celle-ci est verrouillée par un code que j’ai sur moi. Elle est enfermée dans cette cage, dans cette pièce, dont le plafond orné de pique acéré va descendre sur elle. Elle est vivante pour le moment, mais si notre combat dure trop longtemps, elle mourra empalée ! Il lui reste environs dix minutes ! Après, elle mourra ! Même si tu arrives à me battre, si je tiens plus de dix minutes, j’aurais réussi ma mission !

Athénaïs : - J’ai confiance ! Elle s’en sortira ! Et moi, je finirais de te tuer en moins de dix minutes !

Ophélia : - Si tu le dis !

Athénaïs : - C’est tout vu ! Maintenant, c’est entre toi et moi !

Les deux femmes reprirent de plus belle leur combat acharné. Athénaïs donnait de fort coup d’épée arrêté par Ophélia avec sa propre arme. Les insultes et de la provocation fusaient entre elles. On sentait une profonde haine entre les deux combattante. Elles étaient toutes les deux de force équivalente. Aucune des deux ne dominait l’autre. Le combat commençait à s’éterniser. Athénaïs commençait à s’inquiéter pour sa maîtresse. Si elle ne faisait pas plus vite, celle-ci allait finir par mourir. Athénaïs crut entendre du bruit qui ne lui plaisait guère dans la pièce ou été enfermé Céléna. Cela la déconcentra à peine une seconde. Malheureusement, cela fut suffisant pour Ophélia. Elle s’engouffra dans cette brèche et blessa grièvement l’esprit sur le côté droit.

Ophélia : - J’ai l’impression que j’ai gagnée !

Athénaïs se relevant avec peine : - Jamais ! Tant que je peux tenir debout, j’ai une chance !

Ophélia : - Tu plaisantes ! Il suffirait d'une pichenette pour que tu t’effondres !

Athénaïs en rage fonça avec ses dernières forces sur Ophélia. Mais celle-ci esquiva son coup et donna à l’esprit un puissant coup de pied à l’endroit même où l’esprit était blessé. Avec la force mit dans ce coup, Athénaïs se retrouva expulsé plus loin dans la pièce avec un grand crie de souffrance.

Ophélia s’approchant de l’esprit à terre : - Alors c’est ça la puissance des esprits !? Si j’avais pu me douter, je me serais fait moins de cheveux blancs ! Alors, tu vas être gentille et tu vas retourner dans ton monde pendant que moi, j’achève ta maîtresse si elle est encore en vie !

Ophélia au-dessus d’Athénaïs, qui ne pouvait se relever, pointa son arme pour l’achever. Alors que celle-ci allait s’abattre sur l’esprit, Ophélia s’arrêta soudainement. On pouvait voir une flèche qui transpercé son torse.

Ophélia : - Quoi !? Comment ?

Dans ses dernier force et dans un cri de rage, Athénaïs décapita d’un coup d’épée la succube. Celle-ci s’effondra sur le sol, sa tête quelques mètres plus loin.

Athénaïs grognant : - Je t’avais dit de ne pas m’aider ! C’était une affaire personnelle !

Céléna : - Tu aurais préféré que je la laisse te tuer ?

Athénaïs : - Idiote ! Je ne peux pas mourir ! Je serais juste rentré dans mon monde !

Céléna : - Je ne pouvais pas voir ça sans rien faire !

Tania : - Laisse tomber ! Madame se sent honteuse que tu es pu l’aider !

Ven : - Un merci ne t’écorcherais pas la bouche !

Athénaïs : - La ferme ! Que faite vous là d’ailleurs ? Pourquoi tous tes esprits sont ici ?

Céléna : - Laisse-moi d’abord soigner tes blessures !

Athénaïs : - Répond !

Noa : - On est venu aider notre maîtresse dont le plafond allé l’empaler !

Yuma : - En unissant nos forces et nos pouvoirs, on a réussi à briser le mécanisme. On a travaillé tous ensemble pour ça.

Ardea : - Quant à la porte, de toute évidence, elle ne supportait pas le chaud, froid.

Athénaïs : - Mais je n’ai rien entendu ! Sauf un moment où j’ai été déconcentré et blessé.

Céléna : - C’est sûrement au moment où on a cassé le mécanisme. Ça a fait beaucoup de bruit. Désolé.

Ven : - Que fait-on ?

Céléna : - On continue tous ensemble. Sauf si tu veux rentrer te reposer Athénaïs.

Athénaïs : - C’est bon. Je ne suis pas une faiblarde comme toi ! Ton pouvoir m’a guéri ! On peut y aller !

Le groupe reprit le chemin. Ils passèrent par un couloir. Ils arrivèrent devant une porte. On pouvait entendre de l’autre côté un combat violant. Au vu de la voie, il était certain qu’il s’agissait d’Alexander.

Mais avant de voir ce qui se passe, remontons le temps, allons voir du côté de Midonna et Cloud au moment où le groupe se séparait de force.

Midonna et Cloud avaient pris la porte de droite. Ils étaient tous deux assez inquiet d’être séparé de leurs amis et espéraient dans leur for intérieur que tout se passerait bien.

Midonna : - Tu crois que tout va bien se passer pour eux ?

Cloud : - Céléna est avec Athénaïs. Elle n’est pas seule. Quant à Alexander, il sait très bien se défendre !

Midonna : - Tu as raison. Je ne devrais pas m’inquiéter comme ça !

Cloud : - Non, tu devrais plutôt t’inquiéter pour nous !

Effectivement, à peine avaient-ils franchi la porte menant au petit couloir, qu’ils tombèrent sur un bon nombre d’ennemies. Il y avait des Levisfeux (sphère de feu), des Levistriques (sphère électrique) et des Lacermos. Cloud et Midonna se mirent en position de combat pour les affronter. À peine avancèrent-ils, qu’ils entendirent un déclic. Un des ennemies avait enclenché un piège. Les murs des couloirs se changèrent pour faire apparaître des armes à feu robotique qui tirait de façon automatique sur eux et parfois touchées aussi les adversaires qui voulaient leur peau.

Midonna : - Ce n’est pas vrai ! Cet endroit est piégé de partout ! Tu t’en sors Cloud ?

Cloud : - J’essaye autant que je peux d’éviter les balles. Sans tes protections, je serais déjà mort.

Midonna : - Merci. Ça fait longtemps. D’habitude, c’est Céléna qui s’en occupe.

Cloud : - Je te rassure, tu n’as pas perdu la main. Tu me fais place nette jusqu’à la cible ?

Midonna : - Je vais essayer.

Midonna envoya un puissant sort de foudre qui paralysa un bon nombre d’ennemies. Cloud courra vers le Lacermos qui avait enclenché le piège pour le tuer. Il élimina sur son passage avec son Katana les Levistriques pour qui les sort électrique n’était d’aucune utilité. Midonna aida Cloud avec des sorts de vent ciblé sur les Levistriques. Elle alternait donc entre les sorts électriques et les sort d’aire. Cloud élimina avec facilité ce Lacermos. Il arrêta les robots qui n’arrêtaient pas de leur tirer dessus. Avec Midonna, ils finissaient les adversaires qui restaient dans le couloir.

Cloud : - C’est nettoyé !

Midonna : - Cette endroit est truffé de piège ! On était attendu de pied ferme !

Cloud : - Avec Vladimir, il fallait s’en douter ! Continuons !

Cloud et Midonna entrèrent dans la seule pièce où il avait la possibilité d’accéder. Celle-ci était grande avec une cheminée, des canapés et fauteuils très confortable, et plusieurs billards, baby-foot. Ils étaient sûrement entrés dans une salle de jeu, de détente.

Cloud : - Sympa l’endroit !

Midonna : - J’avoue. Mais, ne perdons pas de temps ! On n’est pas en visite !

??? : - Dommage que vous ne puissiez pas profiter de ce lieu. Mais mes ordres sont clairs, vous tuez !

Midonna et Cloud se retournèrent et firent face à un puissant Centor.

Cloud : - Qui êtes-vous ?

Centor : - Qui je suis n’a pas d’importance ! Je fais partie du groupe des invincibles ! Maintenant, mourrez gentiment !

Le Centor avait une lance à la main. Il tapa avec sur le sol faisant une onde électrique que Cloud et Midonna évitèrent de justesse.

Midonna : - Il utilise la magie ! Prudence ! Il pourrait rendre le sol électrique !

Cloud : - Je compte sur toi pour contrer ça.

Cloud, arme en main fonça sur le Centor pour l’attaquer. Celui-ci le contrat avec un sort d’eau renvoyant à l’autre bout de la pièce le démon. Midonna lui envoya un sort céleste que celui-ci ne put contrer. Il fut un peut blesser, mais rien qui ne mette sa vie en danger. Le Centor se retourna sur Midonna pour l’attaquer directement avec sa lance. Celle-ci réussit à éviter l’attaque de justesse en sautant du bon côté. Elle perdue cependant dans la manœuvre quelques mèches de cheveux. Alors que le Centor allait donner une nouvelle attaque sur Midonna par un sort de lave, Cloud lui sauta dessus par-derrière et lui enfonça sa lame dans le dos et pu lui envoyer aussi de l’acide directement dans la blessure. Le Centor blessé, mais debout, attaqua avec rage et force Cloud qui esquiva comme il le pouvait ses coups et ses sorts. Celui-ci avait presque oublié la présence de Midonna. Celle-ci en profita pour faire un sort long à mettre en place appelée pluie de lames. Midonna invoqua des centaines de lames d’épée. Elles étaient toutes prêtes à foncer sur la victime qui n’était autre que le Centor. Lorsque celui-ci le remarqua, il était déjà trop tard. Le sort était lancé et les lames fonçaient à vive allure vers la victime. Le Centor hurla de douleur et de frustration. Mais celui-ci était toujours debout bien que très affaiblit. Cloud fonça sur lui et lui enfonça son arme en plein cœur. Le Centor s’effondra, mort.

Cloud : - Sacré sort ! Tu ne l’utilises pas souvent celui-là.

Midonna : - Parce qu’il met trop de temps à mettre en place. Mais là, il était centré sur toi. Alors, j’en ai profité !

Cloud : - Je vois. J’ai servi d’appât !

Midonna : - Désolé !

Cloud : - Tu parles. Je suis sûr que tu ne l’es pas !

Midonna : - Ben, tu n’étais pas en danger ! Tu évitais bien ses coups. Comme ses gugus était solide, j’ai pensé…

Cloud : - Que ça ne faisait rien si je me faisais tuer !

Midonna : - Mais non ! Tu gérais la situation ! Tu te places toujours en victime ! Tu es fatigant !

Cloud : - C’est ça ! Je suis une victime !

Midonna : - C’est ça ! C’est ça ! Je suis trop méchante ! Allez, continuons. On se disputera plus tard. On n’a pas le temps-là !

Cloud : - C’est vrai ! Tu as raison. Avançons !

Midonna et Cloud avancèrent vers la seule porte de la salle et se retrouvèrent dans une pièce remplie d’instrument qui étaient faites pour la musculation.

Cloud : - Ah ! Je crois que l’on a trouvé la salle de renforcement musculaire !

Midonna : - Vu l’odeur, ça me parait évident !

Cette remarque fit rire Cloud. Alors qu’il s’avançait dans celle-ci, Midonna se figea au milieu de cette salle.

Cloud : - Qu’est ce qui te prend ? Pourquoi tu n’avances plus ? Tu as senti un danger ?

Midonna : - Je n’ai pas senti de danger, non ! J’ai les pieds comme collé au sol !

Cloud : - Tu plaisantes ! De quoi tu parles ! On n’a pas le temps pour des blagues-là !

Midonna : - Parce que tu crois vraiment que je plaisante ! Crétin !

Cloud regarda alors les pieds de Midonna et remarqua quelque chose de très étrange.

Cloud : - Que ce passe-t-il ? Tes pieds s’enfoncent dans le sol ! C’est comme…

Midonna : - Comme si j’étais dans des sables mouvants peut-être ? Je suis tombé dans un putain de piège !

Cloud : - Bon, ne t’inquiète pas. Je vais te sortir de là.

Midonna : - Fait vite ! Si c’est le genre de piège auquel je pense, au bout d’un moment, ça va redevenir dure et ça va juste me briser les os !

Cloud : - Je vois. Je vais faire vite alors.

Cloud se mit à chercher à travers la pièce un moyen de stopper le piège. Il tomba alors sur un Porquanleur.

Porquanleur : - Pauvre créature ! Quelle fin horrible que de finir broyer !

Cloud : - Qui es-tu ? Tu fais partie des invincibles toi aussi ?

Porquanleur : - En effet. C’est moi qui aie enclenché se piège. Si tu veux sauver ta copine, il va falloir me tuer !

Cloud se mit en position pour combattre ce nouvel ennemi. Pendant ce temps, les pieds de Midonna commençaient à être vraiment très douloureux.

Midonna : - Bon sang ! Cloud ! Dépêche-toi !

Midonna entendit alors se battre. Elle reconnut sans problème la façon de combattre de Cloud.

Midonna : - Ce n’est pas vrai ! Il est tombé sur un adversaire puissant ! Bon, je n’ai pas le choix. Il faut que je me sorte de là seule.

Midonna se souvint alors d’un vieux sort complexe pour sortir de ce piège. Elle prononça alors une formule dans une vieille langue oubliée de beaucoup. Se sort avait pour effet de glacer le sol et de le faire revenir à la normale refaisant monter la victime. La sorcière mit bien dix minutes avant d’arriver à s’en sortir complétement. Entendant les combats redoubler, elle se précipita là où était son ami Cloud. En arrivant, elle vit le Porquanleur s’effondrer sur le sol, mort.

Cloud essoufflé : - Je t’avais dit que je gagnerais !

Midonna : - Cloud ! Tu vas bien ?

Cloud : - Midonna !? Tu n’es plus coincé dans le sol ?

Midonna : - Je me suis souvenue d’une vieille formule. Et toi ? Tu n’es pas blessé ?

Cloud : - Non, je vais bien. Content que tu t’en sois sorti ! C’est lui qui avait enclenché le piège et qui avait la solution pour le stopper.

Midonna : - Bon, puisque toi et moi allons bien, continuons notre route pour retrouver les autres.

Cloud : - Oui, tu as raison. Dépêchons-nous !

Cloud et Midonna continuèrent leur chemin. Ils arrivèrent dans un couloir ou ils combattirent quelques ennemies. Puis, ils montèrent des escaliers. Ils se retrouvèrent devant une porte ou ils entendirent les bruits d’un combat.

Cloud et Midonna : - Alexander !

Mais avant de voir ce qu’il se passe, retournons dans le passé au moment où le groupe se sépare pour voir le parcours d’Alexander. Lui, continuait son chemin en prenant la porte en face de lui. Il tomba sur un long et large couloir rempli d’ennemis tels que des Porquanleurs, des Lacermos, des zombis et des squelettes. Il s’en débarrassa assez facilement. Il continua et arriva dans une salle plus large avec des escaliers au fond de celle-ci pour monter. Alexander n’eut pas le temps de prendre celui-ci qu’il tomba sur un grand squelette.

Squelette : - Je vous attendais, frère de mon maître !

Alexander : - Qui es-tu ?

Squelette : - Je suis votre prochain adversaire ! Je fais partie du groupe des invincibles. Nous faisons partie des meilleurs combattant. Je ne dois pas vous laisser arriver jusqu’à mon maître Vladimir. Votre route s’arrête ici !

Alexander : - Je vois. Eh bien, en garde !

Alexander se mit en position pour combattre. Le squelette évitait les coups du vampire avec souplesse. Il était plutôt rapide. Mais cela ne découragea pas pour autant Alexander, car lui aussi, évitait les coups du squelette avec facilité. Le combat dura ainsi pendant près de dix minutes sans que rien ne bouge vraiment. Alexander utilisa sa magie pour envoyer sur son adversaire des boules électriques. Le squelette l’évita. Mais lorsqu’il voulut reposer ses yeux sur Alexander, celui-ci n’était plus là. Le vampire en avait profité pour se transformer en brouillard et pour passer derrière le squelette. Il envoya un coup puissant qui démantibula le squelette en plusieurs morceaux. Alexander fit le plus vite possible le sort de vie sur celui-ci pour l’achever, car le squelette était déjà en train de se reformer à une très vive allure. Même s’il avait mis du temps, Alexander venait de vaincre ce squelette.

Alexander : - Ça, c’est fait ! Mais que me réserves-tu encore mon frère !

Alexander se dirigea vers les escaliers et les monta. Il se retrouva devant une porte. Il l’ouvrit et put voir une sorte de grande salle du trône où se trouvait son frère. Il remarqua aussi une puissante barrière magique enveloppant cette salle. Le même genre de barrière que les esprits avaient détruit. Il posa ses mains dessus, s’attendant à être repoussé. Il fut surpris de constater qu’il pouvait passer à travers sans problème.

Vladimir : - Je t’attendais mon frère !

Alexander : - Comment se fait-il que j’aie pu entrer aussi facilement alors qu’il y avait cette barrière ?

Vladimir : - Parce que je l’ai bien voulu !

Alexander : - Que mijotes-tu ?

Vladimir : - Je veux te tuer personnellement sans avoir personne dans mes pattes ! C’est pour cela que j’ai fait en sorte que tu te retrouves seul !

Alexander : - Tu penses vraiment que je vais me laisser faire ! Il est temps d’arrêter ta dictature sur ce monde qui n’a rien demandé !

Vladimir : - Tu ne sais vraiment pas t’amuser, mon frère. Moi, je trouve ça assez drôle de voir la terreur dans le regard de ses pathétiques créatures humaines lorsqu’elles se rendent compte qu’elles ne dominent plus rien et qu’elles ne seront plus les dominant de ce monde !

Alexander : - En quoi voir les autres souffrir t’apporte-t-il du plaisir ? Tu n’étais pas comme ça avant !

Vladimir : - Avant quoi ? Avant qu’elle ne meure ! Le monde a voulu être cruel avec moi. En retour, je serais cruelle avec lui.

Alexander : - Ce monde n’a rien avoir avec le nôtre ! Ouvre les yeux et arrête ça !

Vladimir : - Je me fous royalement des souffrances de ce monde ! Il n’est qu’un terrain de jeu en attendant son retour ! Et par lui, mon vœu sera exaucé !

Alexander : - Un vœu ? Quel vœu ? Et le retour de qui ? Je ne comprends pas !

Vladimir : - Il ne fallait pas que tu viennes à moi avant que je n’aie réussi ! Il ne fallait pas que tu m’arrêtes !

Alexander : - Réussi ? Je ne comprends rien.

Vladimir un sourire radieux aux lèvres : - Tu vas vite comprendre, mon frère. Regarde bien ! C’est l’heure !

Le corps de Vladimir se mit de façon soudaine à briller fortement. L’on pouvait voir se dessiner un sceau sur celui-ci navigant le long de son corps.

Alexander : - Qu’est-ce que ça veut dire ? Un sort pour briser les sceaux sacrés sans être sur place ? Qu’as-tu fait Vladimir ? Quel monstre es-tu sur le point de délivrer dans notre monde ?

Le sceau sur le corps de Vladimir se mit à briller encore plus fort avant de se briser dans un silence surprenant en millier de poussières doré.

Vladimir : - J’ai pu faire ce que je voulais ! Tu ne peux plus rien mon frère !

Alexander : - Qu’as-tu fait ? Et pourquoi ? C’est pour se sort que tu voulais être immortelle ?

Vladimir : - Oui ! J’ai ramené celui qui pourra me rendre celle que j’ai perdu ! J’ai ramené celui qui ressuscitera Evana !

Alexander : - Qui as-tu libéré ?

Vladimir : - Le Dieu, Roi démon ! Obris !

Alexander choqué : - Quoi !? Tu plaisantes !

Vladimir : - Pas du tout mon frère !

Alexander : - Tu crois vraiment que tu obtiendras quelque chose de lui ? Ce démon surpuissant ne veut que la destruction des mondes pour en faire ce qu’il veut !

Vladimir : - Il m’a promis de la ramener si je le servais ! C’est ce que je fais ! Je retrouverais bientôt mon amour.

Alexander : - Parce que tu crois que c’est ce qu’elle aurait voulu ! Tu es fou ! Tu as déjà par ta folie massacré le peuple auquel le meurtrier qui à tuer Evana appartenait ! Là, tu vas juste détruire toute forme de vie !

Vladimir : - Sans importance. Seule Evana compte à mes yeux. Tu ne peux plus rien faire maintenant Obris est libre !

Alexander : - Alors je vais au moins arrêter ta folie !

Vladimir souriant : - C’est entre toi et moi mon frère !

Les deux vampires sortirent leurs armes respectives et s’attaquèrent l’un l’autre. Le combat était féroce entre les deux adversaire. Aucun des deux ne faisait de cadeaux à l’autre. Lors d’un coup puissant, les deux adversaires se repoussèrent violemment d’un côté et de l’autre de la pièce.

Vladimir : - Alexander. Penses-tu vraiment pouvoir me battre ? Jusqu’à preuve du contraire, je suis toujours immortel ! Le cristal n’a pas été reformé pour me rendre mortelle.

Alexander : - Je sais. Mais temps que je te tiens là, tu ne peux attaquer mes amis ! Et puis ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne le soit !

Vladimir : - Vraiment ? À qui les as-tu confiés, mon frère ?

Alexander : - À quelqu’un de confiance !

Vladimir : - Très bien. Ton grand frère va être obligé de te rappeler le respect ! Je vais te sortir de force ce nom de ta bouche !

Le combat reprit alors de plus bel ! Les deux frères mettaient toute leur force dans chaque coup. Alexander avait confié à Athénaïs, quelques jours avant de venir à ce château, les cristaux ramassés jusqu’à présent pour être sûr que Vladimir ne les récupère pas. L’esprit avait accepté la mission avec joie.

Une petite porte sur la droite de la grande salle du trône s’ouvrit laissant entrer Cloud et Midonna. Mais ils furent vite rejetés par le bouclier qui leur barra le passage.

Cloud : - ALEXANDER ! Ce n’est pas vrai !

Midonna : - Je ne pense pas qu’il puisse nous entendre à cause de ce foutu bouclier. Mais au moins, il reste concentré sur son combat.

Cloud énervé : - Ce n’est pas vrai ! On est là, et on ne peut absolument rien faire ! C’est rageant ! On ne peut pas aider !

Midonna : - Je sais. C’est très frustrant. Mais seule Céléna peut venir à bout de ce bouclier. Pourvu qu’elle arrive vite ! Contrairement à Vladimir, Alexander n’est pas immortel. Je ne pense pas que mes sorts traversent ce bouclier pour l’aider.

Cloud : - Essaye quand même.

Midonna : - C’est ce que je comptais faire.

La jeune sorcière essaya en vain. Chaque sort était contré par ce puissant bouclier.

Quelques minutes plus tard, arriva par la porte de gauche de cette pièce, Céléna accompagnée de ses esprits.

Céléna : - Alexander ! Il se bat avec rage contre son frère, mais il n’a aucune chance !

Yuma : - Tant qu’il est immortel, aucune !

Athénaïs : - Ne t’inquiète pas. Il est fort. J’ai les autres cristaux sur moi pour faire le rituel. Mais sache qu’une fois cela fait, tu n’auras plus notre soutien pendant un certain temps.

Céléna : - Vraiment !? Pourquoi ?

Ardea : - Ce rituel va nous vider de toute énergie. On ne pourra plus tenir dans ce monde.

Ven : - Tu as de la chance d’avoir six esprits sous tes ordres. Ce rituel ne peut être effectué qu’à partir de cinq.

Céléna : - Qu’allez-vous faire ?

Athénaïs : - Pour le moment, on va déjà briser ce bouclier. Il est très puissant. On ne saura pas trop de six pour le faire afin que cela soit rapide. Par la suite, je fonce sur Vladimir avec les cristaux pendant que les autres se mettent en place pour le rituel.

Tania : - Toi, Céléna, tu vas suivre Noa. Il va nous falloir de ton sang. Lorsqu’il te l’ordonnera, il faudra que tu t’entailles la main avec le couteau de rituel que l’on va te donner et que tu plaques celle-ci là où il te le dira.

Noa glissant le couteau du rituel dans la main de Céléna : - Lorsque cela sera fait, Vladimir sera alors mortel. Nous, on repartira chez nous et on ne pourra plus vous aider. Il sera certes mortel, mais toujours aussi dangereux. Il faudra alors être prudent et rester sur vos gardes.

Céléna : - D’accord. Alors c’est partie. Alexander a besoin de nous !

Les esprits commencèrent, alors, à détruire le bouclier. Cela leur prit moins de cinq minutes. Lorsque le bouclier se brisa, Athénaïs fonça sur Vladimir. Les autres esprits se mirent en place, Céléna ne quittant pas d’une semelle Noa. Midonna et Cloud rejoignirent rapidement Alexander.

Vladimir surprit : - Quoi ! Qu’est-ce que ça veut dire !

Alexander : - Le bouclier a été brisée !

Athénaïs touchant le torse de Vladimir : - Maintenant !

Les cinq autres esprits étaient positionnés autour du vampire à dix mettre les uns des autres. Ils ne laissèrent pas le temps à Vladimir de réagir qu’ils commencèrent l’incantation ayant pour effet de stopper le temps de toute personne à l’intérieur de ce cercle.

Les esprits ensemble : - Par ce cristal fut enfermé la mort. Brisée et séparé, immortel était devenue le sujet. Rassemblons maintenant les morceaux pour refaire le cristal originel ! Que notre force soit prise et le sang versé ! Redonne à cet être son état de mortel.

Noa fit signe à Céléna pour qu’elle donne son sang. Elle s'entailla sa main et la posa là où le montrer Noa. Par ce geste, une très vive lumière apparut au niveau des esprits et au niveau de Vladimir. Ils virent les morceaux du cristal refaire qu’un, avant de se fondre dans le vampire. Les esprits disparurent en éclat brillant et Vladimir était de nouveau mortel.

Vladimir hurlant : - NON !! Comment as-tu pu ! Salle humaine ! C’est moi qui aurais dû te tuer !

Vladimir, en rage, fonça sur Céléna, arrêtait facilement par son frère, Cloud et Midonna. Le vampire envoya valser ses trois attaquant. Il attaqua Céléna qui se protégea comme elle le pouvait. Tous attaquèrent Vladimir sans pour autant arriver à l’atteindre. Au bout d’une dizaine de minutes, Alexander attaqua de nouveau son frère avec force. Il réussit alors à faire chuter celui-ci et à le blesser au bras épuisé d’être attaqué de toute part.

Alexander : - C’est terminer !

À ce moment-là, une sorte de bouclier se mit à briller autour de Vladimir. Celui-ci avait le sourire jusqu’aux oreilles.

Cloud : - Que se passe-t-il ?

Vladimir : - Mon très chère maître m’appelle à lui !

Midonna : - Ton maître ?

Vladimir : - Adieu mon frère ! La prochaine fois que l’on se verra, ce sera pour ta mort !

Vladimir disparut dans un éclat bleu en riant. Alexander frappa violemment le sol en rage.

Céléna : - Ou est-il passé ?

Alexander : - Il est repartie dans notre monde.

Céléna : - D’une certaine manière, tout est terminé.

Alexander : - Non. Mon frère a fait une chose horrible.

Midonna : - Qu’a-t-il fait ?

Alexander : - Ce monde n’était qu’un jouet pour lui en attendant de faire revenir à la vie Obris !

Cloud : - Tu plaisantes ! Obris, le Dieu démon ?

Céléna : - Qui est-ce ?

Midonna : - Un monstre aimant le chaos ! Il détruit toute vie. Notre monde est en grand danger !

Céléna : - Celui-là aussi alors. Comme il y a un passage pour venir ici. Pourquoi avoir fait ça ?

Alexander : - Il le manipule. Obris a promis à mon frère de ramener celle que Vladimir à toujours aimé, Evana. Mais je doute qu’il le fasse vraiment.

Céléna : - Je vois. Il faut les arrêter alors.

Cloud : - Il va d’abord falloir trouver un moyen de rentrer chez nous. Puis un moyen de seller de nouveau ce démon.

Midonna : - Une lourde tâche nous attend !

Alexander regardant le plafond : - Mon frère, qu’est-ce que tu as fait !

Ils pensaient en finir, en venant à ce château, avec le cruel Vladimir. Aucun ne se doutait qu’ils allaient tomber sur quelque chose d’encore plus terrible tel que le Dieu démon Obris. De nombreux nouveaux obstacles et défit aller attendre Céléna, Midonna, Cloud et Alexander. À ce moment-là, personne ne pouvait prédire ce que l’avenir leur réservé.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article