Âme brisée 2 (Chapitre 1)

Chapitre 1 : La prison

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Cloud : - Que fait-on maintenant ?

Midonna : - Il faut que l’on retourne chez nous ! C’est urgent !

Céléna : - Comment faire ? Le portail ne le permet pas ça. Vous pouvez venir ici, mais pas repartir chez vous.

Alexander : - Pour l’instant, il faut arrêter la guerre qui fait rage dehors et libérer les humains de ce monde en faisant comprendre que mon frère et partie. Pour le reste, j’avoue que pour l’instant, je ne sais pas trop encore. Il va falloir y réfléchir.

Le groupe sorti du château par la porte d’entrée surprenant tout le monde qui se battait. Midonna fit un sort puissant et bruyant appelé météore faisant tomber des gros rochets sur tout le monde. Elle fit se sort à l’aide de son grand grimoire qui ne la quittait jamais. Tous se tournèrent vers le groupe. Alexander expliqua la situation. Le départ de Vladimir et le retour dans leur monde d’origine du Dieu roi démon Obris libéré.

Un ogre : - Non ! Impossible ! Notre maître n’aurait pas fait ça !

Une Porquanleur : - Nous avons encore de la famille dans le monde Miraciel !

Céléna à Cloud : - Miraciel !?

Cloud à Céléna : - Vous appelez votre monde planète bleue, car il y a beaucoup d’eau. Le nôtre, c’est Miraciel à cause des nombreux mirages d’une région assez vaste et ciel à cause de ses nombreuses iles volante.

Céléna : - Je vois. Je ne savais pas ! Ça sera plus simple de se retrouver.

Alexander : - Le seul but de mon frère à, apparemment, toujours était de ramener la seule personne qu’il n’ait jamais aimé : Évana ! Il vous a abandonné ! Il ne sert plus à rien de vous battre ! Vous n’avez plus de leaders ! Ceux qui résistent encore, mourront ! Les choses vont devoir changer ! Les humains ne seront plus vos esclaves !

Une Lacernos : - Ça veut dire quoi ? Que l’on va devoir vivre en harmonie comme dans notre ancien chez nous ?

Midonna : - C’est tout à fait cela !

Une vague de protestation monta vite calmer par la mauvaise humeur d’Alexander. Mais on pouvait entendre dans les discutions les inquiétudes par rapport au retour à Miraciel du Dieu démon Obris. Les discussions passées et avec de la tension ici et là, les combattant de Vladimir jetèrent tous leur armes. Ils avaient abandonné le combat.

Alexander retourna à son château laissant ses partisans calmer la colère des individus qui étaient sous les ordres de Vladimir.

Céléna : - Que va-t-il se passer maintenant que Vladimir n’est plus là ?

Cloud : - Les êtres qui sont de notre côté vont tout faire pour que tout le monde puisse vivre ensemble. Il va falloir faire en sorte que les partisans de Vladimir se calment et se rendent afin qu’il n’y ait plus d’espèces dominé et soumise à une autre.

Céléna : - Ça va être possible ça ? Ça va mettre beaucoup de temps !

Midonna : - En effet, de mois, des années, des siècles. Impossible de savoir. En admettant qu’on y arrive un jour.

Céléna : - C’est vrai. Que tout le monde vive en harmonie, semble quelque peu utopique. De toute façon, pour le moment, on a d’autres priorités.

Cloud : - Oui, en effet ! Si le Dieu démon Obris est bien de retour à Miraciel, alors on a de quoi s’inquiéter pour le futur de nos deux mondes !

Céléna : - C’est peut-être une question taboue, mais cet Obris, qui est-il vraiment ? Pourquoi semblez-vous tous à ce point effrayer par lui. Qu’a-t-il fait pour faire naître cette peur ?

Midonna et Cloud se regardèrent comme hésitant à donner une réponse. Mais il était important pour eux que Céléna est les réponses. Après tout, elle ne connaissait rien de leur monde puisqu’ils n’en avaient jamais parlé entre eux. Cloud proposa de rentrer au château pour discuter de ça autour d’un verre.

Midonna : - Le Dieux démon Obris… Aucun d’entre nous dans ce château n’était né lorsque l’histoire qu’on va te raconter s’est passé. Obris était un démon comme il peut y en avoir tant d’autres dans notre monde. Il n’avait rien de spéciale. Sauf, peut-être le fait d’être un peu plus puissant que les autres. Mais il n’avait rien d’autre.

Cloud : - À ce moment-là, tout allait bien. Il avait un fort caractère et était plutôt bagarreur, mais comme beaucoup de démons en fait. Rien ne présageait qu’il allait vriller comme ça, un jour, sans prévenir. Sans savoir pourquoi, du jour au lendemain, sa puissance était devenue inimaginable, exponentiel. C’était du jamais-vu ! Quelque chose en lui avait changé. Tout être vivant n’était plus que des insectes insignifiant qu’il fallait détruire.

Céléna : - Mais pourquoi ? On ne devient pas comme ça du jour au lendemain ?

Midonna : - Nous ne savons pas. En fait, personne ne sait ce qu’il s’est passé. Les seuls témoins sont morts dès le premier jour. Obris détruisait tout sur son passage sans le moindre remords. Des zones des plus luxuriantes sont devenues désertiques, et le son toujours, dans notre monde par sa faute. Des écrits disent même que cela l’amuser. Il aimait avoir des partisans et les manipulé comme des pantins à son grès. Il leur promettait monts et merveilles. Mais à la fin, ses pauvres bougres n’avaient droit qu’à une mort des plus horrible. C’est d’ailleurs ce que risque d’arriver à Vladimir.

Céléna : - Mais personne n’essayait de l’arrêter ?

Cloud : - Bien sûr que si. On envoyait les plus puissants contre lui. Mais tous on finit mort. Il était d’une telle puissance qu’il en était devenu immortel ! Les plus puissants mages, de notre monde, de l’époque, finir par trouver un moyen. Ils réussir par seller dans un puissant sort Obris.

Céléna : - Comment ils ont fait ?

Midonna : - On ne sait pas. Il y a aucun écrit sur le sujet, aucune trace. Ses mages sont morts en exécutant se sort. On ne sait pas comment ils se sont pris pour piéger et le seller. On ne sait pas.

Céléna : - Mais si personne ne sait, comment peut-on l’arrêter ?

Alexander arrivant : - On trouvera ! Pour le moment, le plus important, c’est de trouver un moyen de repartir dans notre monde ! Car ce n’est pas en restant coincé dans ce monde que l’on pourra faire quoique ce soit de toute manière.

Midonna : - Tu as une idée ?

Alexander : - On commence par le début ! On retourne dans la ville ou tout à commencer pour trouver quelque chose.

Céléna : - Ça fait très longtemps ! Cette ville a été réduite en miette pour exemple au point que son nom a été oublier aujourd’hui ! Tu penses vraiment que l’on peut encore trouver quelque chose ?

Alexander : - J’en suis sûr ! Même si ce n’est pas grand-chose. Je connais quelqu’un qui est fasciné par cet endroit.

Cloud : - Je suppose que tu parles de Sonia, la démone oiseau ! Celle qui nous a accueillies à notre arrivée dans ce monde.

Alexander : - En effet ! Elle connaît cet endroit comme sa poche. Je suis sûr qu’elle pourra nous aider.

Midonna : - Il va falloir d’abord la délivré de sa prison, en espérant qu’elle soit toujours en vie. Vladimir l’avait enfermé refusant que les personnes arrivé ici ne puissent rentrer chez lui. 

Céléna : - Elle est enfermé où ?

Midonna : - Si je me souviens bien, dans une prison souterraine au sud de l’Italie.

Céléna : - Pourquoi ne l’avoir jamais délivré ?

Alexander : - On ne peut pas délivrer ou sauver tout ce que l’on croise ou que l’on connaît ! Sinon, on n’avance jamais !

Céléna : - Ce n’est pas très sympa.

Alexander : - La vie est fait de choix ! Aussi dure que cela puisse être, c’est comme ça. Il faut parfois faire taire ses sentiments ! Je ne te demande pas de comprendre.

Céléna : - Il faut aussi savoir écouter son cœur et laisser parler ses sentiments. On n’abandonne pas ses amis !

Midonna : - Si je peux me permettre, c’est plus une connaissance qu’une amie.

Cloud : - Du coup, on va d’abord en Italie, puis direction le portail d’entrée.

Alexander : - Oui ! On y va. On n’a pas de temps à perdre !

Ils partirent alors vers un fort caché dans la montagne au cœur de l’Italie. Sur le chemin, Céléna décida de poser quelques questions à Alexander sur son frère.

Céléna : - Alexander… Je voulais te demander par rapport à Vladimir…

Alexander : - Je suppose que tu veux savoir pourquoi il fait ça alors que ça risque tous de nous tuer.

Céléna : - Oui, c’est ça. Ton frère est loin d’être un idiot. Alors, je voudrais comprendre. Si j’ai bien compris, c’est pour une femme qu’il fait ça.

Alexander : - Oui, pour Evana. Obris a promis à mon frère de la ramener à la vie. Mais je doute que ce monstre ne le fasse jamais.

Céléna : - Ton frère devait beaucoup l’aimait.

Alexander : - Oui, c’est vrai. Evana était humaine, mais mon frère l’avait dans la peau. C’est sans doute difficile à croire, mais mon frère était quelqu’un de très doux et gentils avant qu’elle ne meure.

Céléna : - Vraiment !? J’ai du mal à le croire au vu de ses actions !

Alexander : - C’est pourtant bien le cas. Il était joyeux et toujours prêt à aider les gens. Il était fou amoureux d’Evana. Je ne sais pas comment ils se sont rencontrés. Il n’a jamais voulu me le dire. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il l’avait dans la peau. Il voulait la transformer en vampire afin de pouvoir vivre à jamais à ses côtés et elle était d’accord.

Céléna : - Mais …

Alexander : - Mais, Evana étant une femme d’une très grande beauté, elle attira l’attention d’un puissant sorcier appartenant à l’espèce des Forgeot. Se refusant à lui, car préférant mon frère, ce sorcier la tua en lui tranchant la gorge. Cela brisa mon frère se rendant vulnérable aux Obscurcise. Ses parasites se nourrissent de la tristesse et de la haine rendant les êtres touché en des êtres mauvais. C’est rare, mais il arrive d’être touché dans un moment de grand désespoir. C’est comme ça qu’il est devenu ce qu’il est. Il a dans sa colère éradiqué les Forgeot et toujours tenue une grande haine envers les sorciers et sorcière de toutes espèces. Il a fait dans notre monde des choses horribles. J’ai essayé de l’arrêter, en vain. Maintenant que j’y pense, je me demande si toute ses actions n’étaient pas depuis toujours de faire revenir sa bien-aimée Evana quel qu’en soit le prix.

Céléna : - Peut-être. On peut faire des folies par amour, positive comme négative. Je suppose que pour lui, Evana est son âme sœur.

Alexander : - Sans doute.

Céléna : - Tu t’entendais bien avec elle, toi ?

Alexander : - Oui, plutôt. Même si mon frère, plutôt du genre jaloux, ne me laissez pas trop avec elle. On se croisait, mais je n’ai jamais pu avoir une longue discussion avec elle.

Céléna : - Je vois. Je me demande ou tout cela va nous mener ?

Alexander : - Je ne sais pas, mais dire. Ce qui est sûr, c’est que la vie de nos mondes dépende de nos actions. Nous devons arrêter Obris par tous les moyens.

Ils arrivèrent enfin au fort. Ils se retrouvèrent devant le fort bien gardé par des géants. De dehors, se faisait entendre les cries des êtres torturés. Tous se regardèrent espérant que la fameuse Sonia soit toujours vivante.

Cloud : - Ça promet ! Je ne pensais pas l’endroit aussi grand !

Céléna : - Ses géants ne vont pas nous laisser passer, n’est-ce pas ?

Midonna : - Ce sont des sbires de Vladimir. Alors, il y a de fortes chances que non.

Alexander s’approchant des géants : - Nous sommes ici pour venir récupérer Sonia Flamant ! Laissez-nous passer !

Une géante : - Sans l’autorisation du Maitre Vladimir, personne ne passe. Cette démone oiseau reste ici !

Alexander : - Vladimir est parti ! Il vous a abandonné ! Il ne sert plus à rien de lui obéir !

Une géante : - Je ne vous crois pas ! On reste sur nos passés !

Alexander : - Je vois. Il ne sert à rien de discuter.

Tous comprirent par ses mots qu’il allait falloir se battre pour pourvoir délivrer Sonia. Ils se mirent en ordre de bataille pour passer. Alexander se lança en se télé portant derrière la géante pour frapper. Céléna invoqua Ardéa, l’esprit du feu, qui ne tenait pas en place et n’avait qu’une envie : se battre. Cloud utilisa son Katana et envoyez des jets d’acide dans les yeux des géants. Midonna utilisa des sorts élémentaire plus ou moins puissant pour les combattre. Ils réussirent à mettre chaos les trois géants qui gardé l’entré du fort et entrèrent dans celui-ci.

Céléna : - C’est étrange. À part des prisonniers, on dirait qu’il n’y a personne ici !

Cloud : - Étrange en effet. Ils auraient fui ? Ils sauraient que Vladimir les a lâchés ?

Midonna : - Vu la réaction des géants à l’entrée, j’en doute. Si on regarde bien, toutes ses personnes enfermées sont trop faibles pour fuir. Ses blessures qu’ils ont sur le corps…

Alexander : - Des pièges. Il doit y avoir des pièges partout ! Faites attention. Il n’y a pas d’ouverture ici ! C’est difficile de s’y retrouver. Tout se ressemble. Les géants devaient être les principaux gardes pour cet étage tout du moins.

Céléna : - Et Sonia serait à quel étage ?

Cloud : - Au vu de la sympathie que pouvait avoir Vladimir envers elle, je dirais au plus bas. En espérant qu’elle soit toujours en vie !

Midonna : - Elle l’est sûrement ! Elle n’est pas du genre à se laisser faire ou à baisser les bras. Je n’ai pas de doute à ce niveau-là.

Le groupe continua sa progression avec prudence. Ils évitèrent des pièges en tout genre comme des trou se formant sous leurs pieds risquant de les empaler, des flèches empoisonné sortant des mur, des laser tranchant s’enclenchant par détection de mouvement, des piques sortant du sol, des sorts en tout genre destructeur. Bref, l’endroit était très bien protégé et notre petit groupe sur ses gardes. Les rares gardiens qu’ils rencontraient, étaient vite passés.

Alors qu’ils étaient au plus profonds du fort, ils firent face à un très grand robot à l’apparence d’un rhinocéros. Sa puissance de frappe semblé très grande. Tous se mirent en position pour le combattre. Mais la carapace de celui-ci ne semblait subir aucun dégât. Ce robot était lent dans ses attaques les rendant plus faciles à esquiver. Mais celle-ci était très puissante. C’est alors que Midonna formula une incantation qui toucha le robot de plein fouet et le mit immédiatement hors de service.

Cloud : - Comment tu as fait ça ?

Midonna : - J’ai trouvé récemment grâce à mon amie Voluptine, un puissant sort désactivant tout être robotique.

Cloud : - Et, tu ne l’as pas utilisé plus tôt parce que…

Midonna : - Je viens de te le dire. Ce sort est récent ! Et je maîtrise celui-ci que depuis très peu de temps ! Si je l’avais raté, j’aurais augmenté sa vitesse au lieu de le stopper. J’ai hésité à l’utiliser, mais voyant que l’on ne faisait aucun dégât, j’ai préféré prendre le risque.

Alexander : - Tu as bien fait ! Nos attaques étaient inefficaces contre lui.

Céléna : - On est au plus bas. Sonia ne devrait plus être très loin ! Continuons de la chercher.

Ils continuèrent à déambuler dans les couloirs lorsque, par odorat, Cloud trouva la cellule ou était enfermé Sonia. C’était une femme d’un certain âge, aux yeux doré, de petite taille, semblables aux humains physiquement si on excepte le fait que ces cheveux était fait de plume. En la regardant, il était facile de voir la fatigue sur le visage de cette femme.

Sonia : - Alexander ?! Quelle surprise ! Puis-je savoir ce que toi et ton équipe faites là ?

Alexander : - On a besoin de ton aide !

Sonia : - Je me doute bien étant donné que cela fait très longtemps que je suis enfermé ici et que personne n’a jamais essayé de me sortir d’ici.

Alexander : - Je suis désolé. Tu as de bonnes raisons de m’en vouloir. Mais c’est très important. Le Dieu roi démon Obris est de retour ! Il faut que l’on retourne vite à Miraciel ! C’est très important.

Sonia : - Hum, cela ne me dit rien de bon. Le portail ne permet que d’aller dans un sens. Tu as besoin de mon aide pour que je permette au portail de faire l’aller-retour si je comprends bien.

Cloud : - C’est bien ça oui. Tu vas nous aider ?

Sonia : - En temps normal, je vous aurais envoyé balader. Mais là, c’est un cas d’urgence ! Même si vous ne le méritez pas, j’accepte de vous aider !

Sonia accompagna le groupe et sortie enfin de cette prison. Elle rejoignit le château et tous se dirigèrent vers la ville ou tout avait commencé.