Meurtre à Noël (Partie 5)

Publié le par DEBOOSERE Isabelle

Meurtre à Noël (Partie 5)
Partie 5 : Interrogation de la famille De La Hautecour
https://pixabay.com/fr/illustrations/l-homme-femme-point-d-interrogation-2814937/

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Nous étions le lendemain matin. J’avais hâte de retrouver le commissaire pour continuer l’enquête. Aujourd’hui, on se rendait chez Monsieur et Madame De La Hautecour. On se dirigea alors vers leur grande demeure.

Commissaire Renaud Boulange : - Bonjour, commissaire Boulange. Je viens poser des questions par rapport au meurtre d’hier accompagné de la détective privée Liliane Panapet.

Samia De La Hautecour : - Vous ne pouviez pas venir nous interroger à un autre moment ? C’est Noël aujourd’hui !

Liliane : - Un Noël que ne connaitra jamais Anna je vous rappelle !

Samia De La Hautecour : - Désolé, je trouve juste que ce n’est pas le bon moment.

Liliane : - Il n’y a jamais de bon moment pour un mort ! Vous ne voulez pas que l’on retrouve le coupable ?

Samia De La Hautecour : - Si, bien sûr, désolé ! Entré, je vous en prie.

On entra chez eux ou l’on put voir une jeune femme ayant un grand air de famille avec sa mère.

André De La Hautecour : - Bonjour Commissaire, Mademoiselle. Je vous présente ma fille, Maurane. Elle passe les fêtes avec nous.

Liliane : - Vous ne travaillez pas dans l’entreprise de textile de votre père ?

Maurane De La Hautecour : - Si, mais je dirige les troupes en régions !

Liliane : - Je vois. Je ne me souviens pas vous avoir vu hier ?

Maurane De La Hautecour : - C’est normal, je n’aime pas ce genre de fête idiote. Je trouve ça totalement pompeux !

Liliane : - Vous avez les yeux rouge est gonflé ! Vous allez bien ?

Maurane De La Hautecour : - Ce n’est rien ! Juste une allergie !

Liliane : - D’accord.

Pour ma part, je trouvais cela étrange. J’avais plus l’impression qu’elle avait pleuré plutôt qu’elle n’était atteinte d’une allergie. Mais, je me trompe peut-être. Après tout, je ne mis connais pas beaucoup question allergie. 

Commissaire Renaud Boulange : - Vous connaissiez la victime ?

Maurane De La Hautecour : - Si je connaissais Anna ? Oh que oui. On ne peut pas dire que l’on s’entendait bien elle et moi.

Commissaire Renaud Boulange : - Comment ça ? À quel point vous ne vous aimiez pas ?

Maurane De La Hautecour : - On s’est souvent disputé, battu. On s’est déjà menacé de mort l’une l’autre, oui.

Samia De La Hautecour : - Maurane !

Maurane De La Hautecour : - Quoi ? Je ne vais pas faire croire que l’on s’entendait bien alors que ce n’était pas le cas.

Commissaire Renaud Boulange : - Ou étiez-vous hier vers vingt-trois heures cinquante-cinq ?

André De La Hautecour : - Commissaire, vous n’accusez pas ma fille tout de même ?

Commissaire Renaud Boulange : - Je ne fais que mon travail. Je veux juste savoir où était chaque personne connaissant la victime au moment du meurtre. Et sachez que l’on suit toute les pistes.

Maurane De La Hautecour : - J’étais ici, seule. Je suppose que ça fait de moi une suspect ?

Liliane : - Pour l’instant, tout le monde est suspect à nos yeux tant que l’on n’a pas tous les éléments.

Commissaire Renaud Boulange : - Monsieur et Madame De La Hautecour, Mademoiselle Anna Rose Saint Pierre avait-elle des ennemie ? Des personnes qui ne l’aimait pas autre que votre fille ?

André De La Hautecour : - Non, pas que je sache ! Anna était quelqu’un d’adorable !

Maurane De La Hautecour : - Adorable !? Ce qui ne faut pas entendre !

Samia De La Hautecour : - Maurane ! Un peu de respect ! Cette pauvre Anna est morte !

Maurane De La Hautecour : - Cela ne fait pas d’elle un ange ! Je vous conseille de chercher du côté de l’entreprise familiale. Je ne crois pas qu’elle était très appréciée là-bas.

Commissaire Renaud Boulange : - Vraiment ? Vous savez pourquoi ?

Maurane De La Hautecour : - Hormis le fais que cette fille était une véritable peste ! Je sais qu’elle était très dure avec les employés ! J’ai entendu dire qu’il y avait eu une vive dispute entre elle et un certain Monsieur Sarmate.

Liliane : - Comment avez-vous eu cette information ?

Maurane De La Hautecour : - Disons que j’ai mes sources !

Commissaire Renaud Boulange : - Une source ? Quel source ?

Maurane De La Hautecour : - C’est un secret !

Liliane : - Cela est étrange. Moi, je pencherais plutôt sur le fait que vous l’avez suivi en douce pour je ne sais quel raison.

Maurane De La Hautecour : - Oh, mais la raison est simple, j’attendais le bon moment pour faire une crasse à Anna.

Commissaire Renaud Boulange : - Et, vous l’avez fait ?

Maurane De La Hautecour : - Non, elle a mis trop de temps avant de sortir. J’ai perdu patience.

Commissaire Renaud Boulange : - Je vois. Vous avez d’autre idées de personne pouvant lui en vouloir ?

Samia De La Hautecour : - Non, on ne voit vraiment pas.

Liliane : - Avez-vous le souvenir de quelque chose d’anormal lors de cette soirée ?

André De La Hautecour : - Non, à part se vacarme juste avant de la trouvé, je ne vois pas.

Commissaire Renaud Boulange : - Un vacarme ? Quel vacarme ? Un crie ?

Samia De La Hautecour : - Non, pas de bruit. En tout cas, je n’en ai pas entendu. Mais c’étaient plutôt des objets qui tombent et qui se brise sur le sol.

André De La Hautecour : - Oui, c’est ça. Mais c’est vrai, qu’étrangement, on n’a pas entendu de bruit.

Liliane : - Je vois. Merci.

Commissaire Renaud Boulange : - Pensez-vous que ça puisse être une erreur et que ce soit Monsieur Rose Saint Pierre qui était viser ?

André De La Hautecour : - Roger ? Non, pourquoi quelqu’un en aurait après lui ?

Liliane : - Les raisons peuvent être multiple ! Mais on peut se poser des questions. Après tous, tout le monde pensé que c’était Monsieur Rose Saint Pierre sous se déguisement et non sa fille !

Samia De La Hautecour : - C’est vrai. Maintenant que vous m’y faites penser, Anna semblé inquiète pour son père.

Commissaire Renaud Boulange : - Que voulez-vous dire par là ?

Samia De La Hautecour : - Des accidents étranges c’était produit mettant la vie de Roger en danger.

Liliane : - Quel genre d’incidents ?

Samia De La Hautecour : - Je ne sais plus. En revanche, je me souviens que Roger avait mis fin rapidement à cette discussion.

Commissaire Renaud Boulange : - Mademoiselle Rose Saint Pierre avait-elle quelqu’un en tête par rapport à ça.

André De La Hautecour : - Oui, pour elle, la coupable était sa belle-mère Sophia. A ses yeux, elle ne s’intéressait qu’à l’argent !

Samia De La Hautecour : - On ne peut pas dire qu’elle a tort. Cette femme a épousé Roger que pour son argent.

Liliane : - Mais ça ne peut être elle puisqu’elle était avec son mari au moment des fait.

Commissaire Renaud Boulange : - Oui, en effet. Pourrions-nous voir vos chaussure ?

André De La Hautecour : - Nos chaussure ? Pourquoi ?

Liliane : - Pour trouver des indices pour le meurtre.

Samia et André De La Hautecour ne comprenant pas trop pourquoi montra les chaussures des différents membre de la famille. Le commissaire fit différent prélèvement là où il y avait des traces de boue en notant à qui cela appartenait pour les analyses. Puis, avec le commissaire, nous sommes parties vers l’entreprise de monsieur Rose Saint Pierre pour interroger ce fameux Monsieur Sarmate sur sa dispute avec la victime.

Publié dans Longue histoires

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