Âme brisée (Chapitre 16)

Publié le par DEBOOSERE Isabelle

Tome 1 : Les cristaux
Âme brisée (Chapitre 16)
Chapitre 16 : Dans les nuages
https://pixabay.com/fr/photos/l-architecture-gratte-ciel-1727806/

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Quelques jours passèrent depuis l’obtention du cristal dans la montagne avant qu’un nouvel informateur du nom de Covin n’arrive au château afin de parler avec Alexander de ses trouvailles.

Covin : - Maître, j’ai localisé la présence d’un nouveau cristal !

Alexander : - Bien, ou se trouve-t-il ?

Covin : - En antarctique ! Proche de Célestaire, la ville dans le ciel. Mais il y a un problème !

Alexander : - Quel est ce problème ?

Covin : - Je ne suis pas parvenue à trouver sa position avec précision ! Impossible malgré mes essais !

Alexander : - Je vois. On ira voir sur place dans ce cas. Continue tout de même tes recherches et à t’informer. Si tu as du nouveau, viens me le dire.

Covin : - Bien Maître !

Alors que Covin s’en allait afin d’avoir plus d’informations sur la position exacte du cristal, Alexander alla informer les autres des nouvelles qu’on lui avait apportées.

Midonna : - Si je comprends bien, on doit se rendre dans la ville de Célestaire !

Alexander : - Oui, les habitants de cette ville seront peut-être quelque chose.

Cloud : - Ou peut-être pas !

Midonna : - Tu es défaitiste !

Cloud : - Non, simplement réaliste ! Si Covin n’a pas trouvé, ça sera difficile pour nous.

Céléna : - Peut-être n’a-t-il pas parlé à la bonne personne ?

Alexander : - Possible, Célestaire est une grande ville. De plus, ses habitants se méfient des Bilialéons.

Céléna : - Vraiment ? Pourquoi ?

Midonna : - C’est une ville qui n’aime pas les fouineurs ! Ses habitants préfèrent qu’on leur pose directement la question plutôt que de chercher derrière leur dos.

Céléna : - On ne risque rien dans cette ville ?

Cloud : - Ne t’inquiète pas, toutes les créatures, humain compris, vivant dans cette ville, le font en harmonie ! Ce sont tous des opposant à Vladimir ! Ils sont plus des alliés que des ennemis.

Céléna : - Mais Vladimir n’a jamais essayé de les soumettre à sa loi ?

Midonna : - Non, ses habitants restent neutres et tranquilles. À ses yeux, ils ne sont pas un danger.

Alexander : - Du moins, pour le moment !

Céléna : - Cela pourrait changer ?

Alexander : - Avec le caractère de mon frère, on ne sait jamais ! Mais cette ville est bien sécurisée et peut disparaître aux yeux de tous en un instant. Cela peut prendre beaucoup de temps pour la retrouver quand ça se passe. C’est pour ça que quoiqu’il arrive, je ne m’inquiète pas trop pour cette ville.

Céléna : - D’accord, je comprends mieux.

Le château se dirigea alors en direction de Célestaire, en antarctique. Le voyage dura plusieurs jours. Les dragons s’arrêtèrent à distance de la ville.  Celle-ci semblé être protégé par un puissant bouclier et toujours en mouvement. Elle était tout de même plus ou moins dissimulée par des nuages artificiels.

Céléna : - Comment on fait pour rentrer dans la ville ?

Cloud : - Il faut un laisser passer !

Céléna : - Sérieusement !? Comment on fait alors ?

Cloud : - Ne t’inquiète pas, j’ai un accès libre à la ville.

Céléna : - A bon ? Comment ça se fait ?

Cloud : - C’est simple, c’est ma grande sœur qui dirige la ville.

Céléna : - Quoi ? Vraiment ?

Midonna : - Eh oui, c’est vrai. Pour une fois que monsieur est utile.

Céléna : - Eh concrètement, on fait comment ? Parce que là, je ne vois pas comment on entre dans la ville ?

Cloud : - Grace à un sort de téléportation très particulier, unique pour chaque personne voulant entrer dans Célestaire ! Cela permet d’éviter les ennuis avec Vladimir et ses sbires. Ma sœur me faisant confiance, je peux télé porter avec moi plusieurs personnes. C’est comme ça qu’on pourra entrer dans la ville, comme, toi, Céléna, tu n’as pas le sort pour y aller, c’est moi qui t’y emmènerais.

Céléna : - D’accord. Et quand on n’a jamais mis les pieds dans la ville et qu’on ne t’a pas comme amis ? On fait comment pour pouvoir y accéder ?

Midonna : - On le peut par le biais d’un dossier très complexe et très long à réaliser. Il suffit de le demander dans les centres administratifs des grandes villes de ce monde. Sa sœur ne prend aucun risque avec les inconnus.

Alexander : - Heureusement pour nous, on en n’a pas besoin.

Céléna : - Mais, elle n’est pas gênée que tu sois le frère de Vladimir ?

Alexander : - N’ayant rien contre sa ville et ayant Vladimir en ennemie, non. Je suis même plutôt bien accepté.

Cloud ricanant : - Bien accepter ! C’est un euphémisme ! Ma sœur craque littéralement pour Monsieur !

Céléna se mit à rire en voyant les mimiques de Cloud en racontant certaines techniques que sa sœur avait utiliser pour essayer de séduire Alexander. Au vu des soupirs de celui-ci, les sentiments n’étaient pas les mêmes.

Après quelques anecdotes, le groupe se télé porta dans la ville de Célestaire. Pendant celle-ci, Cloud dit à Céléna le prénom de sa sœur qui n’était autre que Capucine. À peine furent-ils arrivés dans la ville, dans la zone ou arrivé toute les personnes qui se télé porté, que des contrôles fut effectué sur le groupe.

Midonna : - Un problème ?

Garde : - Les contrôles sont renforcé par ordre de la dirigeante !

Alexander : - Pour quelle raison ?

Garde : - Votre frère !

Alexander : - Je vois.

Garde désignant Céléna : - Vous, vous n’êtes pas autorisé à pénétrer dans la ville !

Cloud : - Laissez là ! C’est mon amie ! Elle est là sur mon invitation !

??? : - Ton amie ? Ou ta petite amie ?

Cloud : - Capucine !

Capucine sautant au coup de Cloud : - Coucou frangin ! Ça faisait longtemps ! L’ingrat que tu es daigne enfin venir voir sa sœur après l’avoir laissé plusieurs mois sans nouvelle !

Cloud : - Arrête ! Tu m’étouffes ! Je suis désolé !

Capucine : - Je te pardonne. Après tout, tu es venue avec le bel Alexander et ta petite amie !

Céléna rougissante : - Je… Je ne suis pas…

Capucine s’accrochant au bras d’Alexander : - Trop mignon la façon dont tu rougis ma belle ! C’est bon, il n’y a pas de danger puisque c’est la fiancée de mon frère ! Laissez là passer !

Garde : - Bien Madame !

Céléna : - Attendez ! Je crois qu’il y a…

Capucine : - Oh, elle est trop mignonne ! Tu l’as bien choisi mon frère !

Cloud lassé par sa sœur : - On n’est pas ensemble ! C’est juste une amie ! Une très bonne amie, certes, mais juste une amie !

Capucine : - C’est ça ! À d’autres ! Si vous n’êtes pas ensemble, vous le saurais avant de repartir de cette ville !

Cloud : - Tu me fatigues !

Midonna agacé d’être ignoré : - On n’est pas là pour faire du tourisme ! On a un but bien précis !

Capucine : - Oh ! Midonna ! Je ne t’avais pas vu ! Il ne faut pas se cacher comme ça ! Quel est le but de cette visite ?

Alexander arrivant enfin à se détacher de la jeune femme : - On est venue pour des informations concernant un des cristaux en rapport avec Vladimir !

Capucine déçus : - Oh ! Tu n’es pas venu pour mes beaux yeux alors. Ça ne fait rien. Suivez-moi ! On va discuter ailleurs !

Capucine guida le groupe vers un autre lieu. La jeune femme était grande, élancée, aux yeux dorée, aux longs cheveux roux bouclée. Comme son frère, elle avait les oreilles et la queue-de-renard.

Le groupe arriva devant un très haut et grand immeuble richement décorée. Ils entrèrent dans l’ascenseur et montèrent à l’étage le plus haut. La jeune femme les guida vers la seule porte de cet étage. Elle les laissa entrer dans un appartement qui semblait faire tout l’étage. L’appartement de la jeune femme avait une décoration très féminine du fait des couleurs, mais également très classe. Céléna alla jeter un coup d’œil par la fenêtre.

Céléna : - Woua ! La vue est juste magnifique !

Capucine : - Oui, mon chez-moi a sans doute l’une des plus belles vues de la ville !

Cloud : - Comme tu peux le voir, ma sœur aime bien les jolies choses ! Mais quand l’ascenseur tombe en panne, c’est juste un enfer de monter ici !

Capucine : - Mon très chère frère fainéant ! As-tu oublié d’où tu viens ! Dans notre monde d’origine, on fait partie d’une des familles les plus noble ! Du fait de notre éducation, il est normal d’aimer les jolies choses ! Laisse donc ta compagne apprécier cet endroit comme il le faut !

Cloud : - Bon sang, je te l’ai dit, on n’est pas ensemble !

Capucine : - Pour le moment ! Moi, je la vois bien dans la famille cette petite ! Bref, vous êtes ici chez vous ! Racontez-moi ce qui se passe !

Midonna : - Comme on te l’a dit on recherche les différent cristaux qui nous permettrait d’arrêter Vladimir. On sait qu’il y en a un par ici !

Capucine : - Peut-être, et alors ? Qu’est-ce que ça change ? Qu’il y en ait un ou pas, vous ne pourrez l’avoir ! La barrière qui le protège et beaucoup trop puissant ! Même pour moi qui suis pourtant une spécialiste dans ce domaine.

Céléna : - C’est possible de la briser grâce à moi.

Capucine : - Grâce à toi ? Que veux-tu dire par là ma belle ?

Alexander : - Céléna n’est pas une humaine comme les autres. À cause de certaines choses qui se sont passé dans sa vie, elle est devenue une âme brisée !

Capucine : - Une âme brisée ? Impossible ! C’est une humaine ! Elle n’aurait pas pu survivre !

Céléna : - J’y ai pourtant survécu !

Capucine : - Oh ma pauvre petite ! Ça va ? Ce n’est pas trop douloureux au quotidien ? Je sais que ça peut provoquer de grande souffrance cet état-là !

Céléna : - Non, ça va. Ça l’était beaucoup au début, mais ce n’est plus tellement le cas maintenant. Midonna, Cloud et Alexander mon beaucoup aider à ce niveau-là pour gérer la douleur. Même si, c’est vrai, je la cachais beaucoup au début. Mais Alexander a vite compris ce qui n’allait pas. Mais aujourd’hui, ça va. C’est surtout grâce aux esprits qui ont fait en sorte que je ne souffre plus aujourd’hui.

Capucine : - Je vois. Ça ne m’étonne pas de ta part Alexander. Tu fais croire que tu es froid et dure, le genre inaccessible, mais c’est loin d’être le cas !

Alexander : - On avait surtout besoin d’elle pour arrêter Vladimir !

Capucine : - C’était peut-être la seule raison à l’époque, mais je suis sûr que s’il lui arrivé quelque chose aujourd’hui, tu serais triste !

Alexander : - On a appris à se connaître. On est ami ! Il est évident que je serais triste s’il lui arrivait quelque chose !

Cloud : - Pour moi aussi ça serait un drame !

Capucine : - Évidemment, puisque tu l’aimes !

Cloud : - Je ne suis pas amoureux d’elle !

Capucine : - Mais oui, mais oui ! Et toi Midonna !

Midonna : - On est amies ! Je ne vois plus notre groupe sans elle !

Capucine : - Je vois. Pour en revenir à votre cristal, je sais qu’il est dans les parages, mais je serais dans l’impossibilité de vous dire ou exactement !

Cloud : - Vraiment ? Pourquoi ?

Capucine : - Le lieu où il est, est en mouvement permanant. Mais ses trajets semblent anarchiques. Il a, à deux reprise, failli entrer en collision avec la ville. Si j’avais su que vous aviez un moyen, j’aurais été plus attentive. Je suis désolé.

Cloud : - Ce n’est rien, c’est ma faute. J’aurais dû te tenir au courant.

Alexander : - Aucune idée de qui pourrait le savoir ?

Capucine : - Pas vraiment. Juste une question, il était de chez vous le Biléaléons qui fouiné de partout ?

Midonna : - Oui, c’est Covin. Pourquoi ?

Capucine : - Ça me rassure. J’avais peur que ça soit un espion de Vladimir. J’y pense, le vieux fou de Robin pourrais peut-être vous aider. On ne l’écoute plus radoté par lassitude. Cependant, c’est quelqu’un de très observateur. Il sera peut-être quelque chose à ce niveau-là.

Céléna : - Ça serai super si c’est le cas ! Où peut-on le trouver ?

Capucine : - Dans les anciens quartiers, au bar bazar sans doute. Je vous y emmène, car c’est un vrai labyrinthe là-bas.

Le groupe se mit en route, guidé par Capucine, vers le bar bazar. Ils parcoururent un dédale de petite rue aux bâtiments tous plus ou moins semblable. Il était vrai que sans un guide, il aurait été difficile de trouver sa route. En arrivant devant celui-ci, le groupe put voir une enseigne aux multiples couleurs éclairer une partie du quartier. On pouvait entendre de dehors des éclats de rire, des discutions animer et de la musique jazz. Le groupe entra dans le bar. Celui-ci était décoré avec goût et de façon classe. Ce bar était rempli de personne discutant entre amis ou écoutant le groupe jouer sur une scène prévue à cet effet. Capucine repéra Robin assez rapidement. Il était accoudé au bar en buvant une bière. C’était un humain assez âgé qui semblé avoir plus de soixante-quinze ans. Il était habillé élégamment d’un costume trois pièces de couleur bleue nuit.

Capucine : - Bonjour Robin ! Ça va bien ? J’aurais besoin de ton aide !

Robin : - Tiens, Capucine ! C’est pour ça que tu viens rendre une visite au vieux fou que je suis ? Si c’est pour les collisions, ne t’inquiète pas. Il n’y a aucun risque pour l’instant de ce côté-là !

Capucine : - En fait, j’aimerais savoir où il est exactement et où il se dirige. C’est important, mon frère et ses amis veulent récupérer quelque chose de très important dedans !

Robin : - Et après, c’est moi le fou ! Je crois que j’ai pire que moi. Savez-vous ce qui s’y cache ? Le cruel Vladimir ROURC vous brisera si vous essayez d’entrer. Surtout que la sécurité a été drôlement renforcée ! De toute façon, impossible de passer la première sécurité.

Alexander : - On connaît les risques et on a la possibilité de passer grâce à Céléna.

Robin : - Vous êtes le frère de Vladimir ? Alexander ?

Alexander : - Oui pourquoi ?

Robin : - Alors c’est toi qui as volé le cœur de la petite Capucine ? J’ai enfin le visage de celui qui me soûle sans le savoir par le biais de Capucine. Elle n’arrête pas de me parler de toi gamin ! Je comprends cependant la demande. Mais seule une âme brisée peut arriver à bout de cette protection, or une humaine ne peut survivre à ce genre de chose. C’est quasi impossible !

Céléna : - C’est pourtant bien le cas, je suis une âme brisée !

Robin : - Oh ma pauvre enfant. Il y a déjà peu d’humains libre. Si en plus ils deviennent des âme brisée !

Midonna : - Du coup, vous savez où se situe le cristal ?

Robin : - Non. Je sais où se situe l’énorme bâtiment qui le cache. Mais le cristal en lui-même, je ne sais pas où il est. Il faudra le trouver vous-même.

Cloud : - Et, où se situe ce bâtiment ?

Robin : - Vous avez une carte de la région avec vous ?

Capucine sortie une carte de la région qu’elle gardée sur elle. Robin prit la carte et dessina quelque chose de complexe dessus. On aurait presque dit qu’il faisait du gribouillage. Il fit un gros point sur un endroit de cet étrange dessin puis une flèche montrant une direction.

Robin : - Ce bâtiment doit être environ ici en ce moment. Mais comme celui-ci est en mouvement permanent, je vous ai mis la direction qu’il prend. Même s’il est plutôt lent, je vous conseille de ne pas perdre trop de temps pour vous y rendre.

Alexander prenant la carte : - Merci pour votre aide.

Robin : - J’espère que je ne vous guide pas vers votre mort !

Midonna : - Ne vous inquiétez pas ! On sera prudent.

Sur ceux, le groupe laissa Robin tranquille boire sa boisson. Tout le monde retourna dans la demeure de Capucine afin d’étudier la carte et de se préparer pour partir chercher ce nouveau cristal.

Céléna : - On ait ou on doit aller ou maintenant ! Mais comment s’en approcher ? Le château sera trop voyant !

Capucine : - Il y a des chevaux ailé qui vivent dans la région. On pourra y aller comme ça. Ils ont été dressés pour ça. Ils vivent en liberté, mais sont très obéissant.

Cloud : - Comment ça « On » ? Tu ne viens pas avec nous ! C’est dangereux !

Capucine : - Oh que si je viens ! C’est mon territoire, je fais ce que je veux !

Midonna : - J’avais un sort à ma disposition, sinon !

Alexander : - Non, les chevaux sont une bonne idée. On a besoin de toi avec toutes tes forces.

Capucine s’accrochant au bras d’Alexander : - Très bien, on fait comme ça !

Cloud : - Tête de mule !

Capucine : - Comme toi mon frère ! Comme toi !

Le groupe parti sur ses mots à la recherche des chevaux ailé. Une fois ceux-ci pris avec l’accord du propriétaire, le groupe se dirigea vers la structure qui renfermer le cristal. Celui-ci était dissimulé dans les nuages. Ils firent le tour afin de trouver un endroit où se poser avec les chevaux. Ils le trouvèrent. Bien que cela ressemblé à des nuages, il était parfaitement possible de poser le pied dessus sans tomber.

Capucine : - Bien, on a trouvé un endroit où se poser. Que fait-on maintenant ?

Cloud : - On laisse faire Céléna !

Céléna utilisa ses pouvoirs et invoqua Tania, l’esprit du temps pour s’occuper de la barrière.

Tania : - Alors, on a besoin de moi ?

Céléna : - Oui, tu peux t’en occuper ?

Tania : - Bien sûr ! Un jeu d’enfant !

Capucine tous bas à son frère : - Comme l’enfant qu’elle est !

Tania : - Je vous entends ! Je suis très loin d’être sourde ! Sachez qu’il ne faut pas se fier à mon apparence enfantine ! Je suis l’esprit du temps ! Je peux être très dangereuse ! Je peux si je veux faire de vous une personne sur le point de mourir ou alors, un être qui viens de naître !

Capucine : - Désolé ! Je ne voulais pas vous vexer !

Cloud : - Tu n'es pas possible !

Capucine : - Ça va, je me suis excusée ! Dit quelque chose mon Alex d’amour !

Alexander soupira : - Taisez-vous et concentrez-vous plutôt sur la tâche qui nous attend ! Et je ne suis pas ton Alex d’amour ! Ne me fais pas regretter de t’avoir emmené avec nous Capucine !

Capucine : - Désolé !

Midonna : - Bravo, vous l’avez mis en colère vous deux !

Capucine détourna le regard, triste de l’avoir mis en colère. Tandis que Cloud, lui, se contenta de soupirer pour toute réponse. Pendant ce temps-là, Tania brisée, par ses pouvoirs, le bouclier qui protéger les lieux. Lorsqu’elle réussit à le briser, tout le monde put découvrir un grand bâtiment blanc immaculé.

Ils entrèrent dans le bâtiment et furent accueillis par de nombreux Lévisfaires (Sphère magique fait d’aire), Lévisfeaux (Sphère magique fait d’eau) et Lévisftriques (Sphère magique électrique). Tous se mirent aux combats afin de pouvoir avancer. Tania utilisait son pouvoir du temps afin de tuer les ennemis en les vieillissant. Céléna utilisait son arc afin de les tuer à distance. Elle invoquait également des barrières afin de protéger tout le groupe des attaques magique. Midonna utilisait ses sorts afin de les éliminer tandis que Capucine, Cloud et Alexander utilisaient leurs armes respectif pour les battre. Capucine avait les mêmes genres d’armes que son frère, un katana, et une arme à distance telle que l’arc.

Ils réussirent à passer les ennemis sans trop de problèmes. Ils longèrent un couloir sur quelques mètres avant de s’arrêter net. Devant eux, il n’y avait plus de sol, mais des plateformes à des distances différentes et mouvantes. Seulement, les mouvements étaient très rapides. Trop rapide pour ne pas risquer de tomber. Or, à plusieurs mètres vers le bas les attendez d’immense pique prêt à les transpercer.

Cloud : - Que fait-on ? Parce que ce n’est pas pour jouer le rabat-joie, mais je ne le sens pas les sauts-là !

Alexander : - Laisse-moi réfléchir deux minutes !

Midonna : - J’ai bien un sort de temps, mais comme ce n’est pas m’a spécialité, je ne suis pas sûr qu’il sera assez puissant.

Tania : - Eh ! Oh ! Vous m’avez oublié ? Je vous rappelle que je suis l’esprit du temps. Moi, je peux vous aider pour ses plateformes !

Céléna : - Tu vas pouvoir les ralentir suffisamment ?

Tania : - Bien sûr ! Je vais pouvoir les mettre quasi à l’arrêt ! Mais il va falloir suivre mon rythme ! Alors, pas de traînard !

Capucine : - D’accord ! On te suit alors !

Tania se mit à ralentir le temps sur les plateformes qui ne bougeait presque plus. Tout le monde sauta de plateforme en plateforme suivant le rythme de Tania qui ralentissait le temps au fur et à mesure qu’ils avançaient.

Le groupe arriva dans une nouvelle pièce avec autant de plateformes mouvantes que dans la salle d’avant. La différence était les ennemies qu’il y avait en plus. C’étaient les mêmes que ce rencontré avant, plus des mages volant lançant des sorts puissant afin de faire tomber des plateformes ou tuer les adversaires en face d’eux. Tania, ne pouvant s’occuper d’eux, laissa les autres en faire leur affaire. Le groupe arriva dans une nouvelle pièce. Cette fois-ci, il y avait en plus des projectiles qui traversait l’endroit à toute vitesse.

Cloud : - Toujours plus ! Ça va durer encore longtemps ?

Capucine : - Tu espérais quoi ? Vladimir ne veut pas que l’on réussisse ! Il fera tout pour nous arrêter ou nous tuer !

Alexander : - Mon frère sent que l’on approche du but ! Et cela, lui déplaît fortement !

Tania : - Peut-être, en attendant, il met mes pouvoirs à rude épreuve ! Ça fait longtemps que je n’avais pas eu à calculer autant de paramètre en même temps !

Céléna : - Ça va aller ? Tu veux une pose ?

Tania : - Non, c’est bon, ça va. Je suis juste rouillé ! Continué de vous occuper des ennemies, moi, je m’occupe du reste !

Midonna : - Bien, on est repartie pour un tour ! J’espère qu’il ne reste pas trop de salles encore !

Le groupe avança tant bien que mal entre les ennemies, les plateformes mouvantes et les objets tranchant traversant la salle. Quand ils arrivèrent à la fin de celle-ci, ils se retrouvèrent de nouveau dans un long couloir. Ils avancèrent dedans tout en éliminant des ennemis sur leur route. Il y avait des ennemis en plus tel que des Lacermos, des Flantriques, des Flandaires, des Flandeaus, un Centor et un Minotaure. Tout le monde restait concentré et sur ses gardes. Ils arrivèrent devant une petite pièce vide sans possibilité d’aller plus loin.

Cloud : - C’est quoi cette blague ? On s’est trompé de route ?

Céléna : - Je ne pense pas, je n’ai vu aucune autre route.

Capucine : - Peut-être qu’il y avait d’autre entrée ?

Midonna : - Je ne sais pas. En revanche, ce mur est étrange.

Alexander : - Tu ressens, toi aussi, la magie qui s’en échappe.

Midonna fit oui de la tête. Elle s’approcha du mur et le toucha. Un texte apparut sur celui-ci. « Pour aller plus loin, il faudra résoudre ses énigmes en donnant la réponse à voix haute. »

Tania : - Des énigmes ? Génial, je déteste ça !

Céléna : - Ça va aller, on est plusieurs pour y réfléchir !

Tania : - Oui, bon voyons la première. « Sans lui, rien ne peut se faire. Il passe vite est lentement et souvent, on le perd. On ne le rattrape plus. Qui est-il ? » Ben ça, c’est facile. C’est le temps !

Cloud : - Bien joué, une autre énigme s’affiche. « Autrefois, les marins loin d’elles traçaient leur route. Mais, aujourd’hui, c’est avec soin que dans la nuit, il les écoute. Qui sont-elles ? » Hum, plus complexe celle-là !

Céléna : - Ce sont les sirènes !

Cloud : - Tu crois ? Ah oui, le texte change ! Bien joué !

Céléna : - Merci ! Bon, voyons la suite. « On le demande. On le poursuit. On le perd. On le passe. Qui est-il ? »

Alexander : - C’est le chemin ou le temps !

Capucine : - C’est ça ! Le texte change ! Tu es trop fort mon Alexander !

Alexander : - Arrête de t’accrocher à moi comme ça !

Capucine : - Pardon, je ne voulais pas te gêner !

Midonna soupirant : - Bon, voyons la suite. « Sans être fou, il a un grain. Après le grill, va au moulin. Il fait parfois bien du chemin pour être blanchi le matin. Qui est-il ? » … Alors là, je ne vois pas du tout !

Capucine : - Moi, je sais. C’est le café !

Cloud : - Bonne réponse apparemment. Toujours accro à cette boisson si je comprends bien.

Capucine : - Désolé. C’est dure de s’en passer. Voyons la prochaine énigme. « Avant le début de l’être. Après la fin de tout. Parfois petit, jamais grand. Qui est-il ? »

Cloud : - Rien !

Tania : - Rien ?

Cloud : - Oui, il n’y a rien avant le début de l’être, plus rien après la fin de tout. Un rien peut être petit mais pas grand.

Tania : - Si tu le dis. De toute façon, c’est bon. Regarde. Une autre énigme.

Alexander : - « Au XVIIe siècle, elle était magique. Au XVIIIe siècle, elle devint gibet. Aujourd’hui, elle est rouge pour le dernier. Qui est-elle ? »

Midonna : - Hum, c’est la lanterne !

Cloud : - C’est bon ! Regardez ! Le mur disparaît !

En effet, celui-ci s’effaça pour laisser la place à une grosse porte avec deux sablier. Sur cette porte était écrit ceux-ci : « Pour que cette porte s’ouvre, il vous faudra minuter neuf minutes avec un sablier de quatre minutes et un de sept minutes. »

Tania : - C’est bon, je m’en occupe ! Le temps, c’est ma spécialité.

Tania prit les deux sabliers et les retourna en même temps. Lorsque celui de quatre minutes fut fini, elle le retourna tout de suite. Puis elle retourna celui de sept minutes une fois que celui-ci ait fini de s’écouler. Une minute plus tard, celui de quatre minutes se termina. Cela faisait huit minutes. À ce moment-là, une minute venait de s’écouler dans le sablier de sept minutes. Elle le retourna alors afin de mesurer la dernière minute. Cela fit arriver à neuf minutes. Un mécanisme se fit alors entendre et la porte s’ouvrit.

En entrant dans la pièce, tous purent voir le cristal, en hauteur, protégé à l’intérieur d’une sphère magique. Alors qu’ils s’avançaient, un grand mage ressemblant à une panthère noire se tenant sur ses deux pattes arrière, aux yeux verts, habillés d’une robe de sorcier, apparut devant eux.

Mage : - Alors voici les intrus qui ont réussi à passer toute mes épreuves ! Mon maître Vladimir avait raison. Son frère et ses acolytes sont une plaît très dangereuse qui fait beaucoup de dégâts ! Et, toi, tu es la petite humaine qui permet à tout ce monde de passer outre les boucliers !

Capucine : - Au moins, pas besoin d’expliquer pourquoi on est là !

Mage : - Non, en effet, pas besoin ! Même si mon nom n’a que peu d’importance, sachez que je m’appelle Progas. Je suis tout de même étonné de voir la dirigeante de la ville de Célestaire ici ? Vladimir le saura, et il fera tout pour détruire votre ville et tous ses habitants !

Capucine : - Je fais confiance à Alexander pour l’arrêter avant ! Et de toute façon, ma ville à de très bonnes protections !

Progas : - Il prendra le temps qu’il faut pour ça. Après tous, il a bien trouvé la ville Berapi Hitam et la détruit !

Céléna : - Oh non !

Midonna : - Ce n’est pas vrai !

Alexander : - C’est bien pour cela que je conte l’arrêté dans sa folie meurtrière !

Progas : - Pour cela, il va falloir d’abord m’arrêter !

Sur ses mots, tout le monde se mit en position pour combattre. Le mage Progas fit s'écrouler une bonne partie du sol qui eut pour conséquence de séparer tout le monde. Tania se retrouvait avec Midonna, Cloud avec Capucine et Alexander avec Céléna.

Tania : - Faites attention ! Je crois qu’il utilise de la magie temporelle ! Je vais essayer de contrer ses sorts ! Restez prudent !

Tous furent d’accord avec Tania. Il était difficile de toucher Progas, car celui-ci n’arrêtait pas de se télé porter de droite à gauche. Seul des sorts ou des armes à distance pouvait le toucher, et même là, cela restait très compliquer. Progas s’attaquait et visait surtout Céléna, comme Vladimir le voulait. Il envoya un sort de vent semblable à une tornade vers Céléna alors qu’Alexander était concentré à lui jeter un sort de boule de feu. Le feu toucha Progas qui fut bien blessé, mais la tornade toucha de plein fouet Céléna. Elle s’était protégée d’une puissante barrière magique, mais cela ne fut pas suffisant. Elle fut projetée hors de la plateforme et se dirigea, vers une mort certaine, vers les piques, qui allait l’empaler.

Cloud en rage : - Céléna ! Non !

Midonna en colère : - Tu vas le payer très cher !

Alexander sauta dans le vide et se télé porta à Céléna. Il utilisa ensuite ses sorts de lévitation pour rejoindre la plateforme. La jeune femme était inconsciente, sonnée par le sort qu’elle venait de se prendre de plein fouet.

Progas se télé porta entre la plateforme de Cloud et Midonna. Tania profita de la proximité du mage ainsi que de la blessure faite par Alexander et arrêta le temps pour le mage.

Tania : - Je ne tiendrais pas longtemps. Alors si vous voulez l’arrêter définitivement, c’est maintenant !

Midonna lança alors son sort transperçant le plus puissant, Cloud donna son coup de Katana le plus puissant et Capucine envoya une rafale de flèche en direction du mage. Progas se prit trois attaques surpuissante un moins d’une minute. Le temps repris alors son court et le sol redevint normal, à son origine. Progas s’effondra sur le sol.

Progas : - Il était certain que je perdrais. Mais j’espérais au moins réussir à tuer la petite humaine. Le maître aurait été heureux de ça. Je suis vraiment pathétique !

Capucine s’approchant de Progas : - Il est mort !

Cloud : - C’était lui ou nous de toute façon !

Cloud regarda vers Alexander et vit celui-ci tenir fermement dans ses bras Céléna. Cela n’échappa pas non plus à Capucine.

Céléna : - Oh, ça tourne !

Alexander : - Tu m’as fait peur ! Tu vas bien ?

Céléna : - Oui, ça va. Juste encore un peu déboussolé. Mais je vais bien. Je suis désolé. Je n’ai pas réussi à arrêter cette attaque.

Alexander : - Ne t’inquiète pas. Ce sort était vraiment puissant. Évite quand même de me refaire ce genre de peur.

Céléna : - Je vais essayer. Mais ça risque d’être compliqué puisque je suis la cible de ton frère.

Alexander soupira. Il était inquiet. Il savait parfaitement de quoi était capable son frère. Céléna se remit debout assez rapidement et Midonna, elle, s’occupa de briser la protection entourant le cristal avant de le récupérer et de le passer à Alexander. Ceci fait, tous retournèrent auprès des chevaux ailés pour retourner dans la ville Célestaire, sauf Tania qui retourna dans son monde des esprits pour se reposer. Ce furent les moments des au revoir avec Capucine.

Capucine : - Vous comptez aller jusqu’au bout ?

Alexander : - Oui, la marche arrière n’est plus possible.

Midonna : - Et toi ? Que vas-tu faire ?

Capucine : - Je vais lancer un puissant sort pour télé porter la ville ailleurs dans ce monde. Je crois qu’il va falloir se mettre en quarantaine pendant quelque temps pour ne pas se faire repérer. Et on ne pourra accepter personne en visite !

Cloud : - Ça ne devrait pas être compliqué. Personne, pratiquement, ne quitte la ville.

Capucine : - C’est vrai. Mais je n’aime pas restreindre comme ça les mouvements de la population.

Céléna : - Désolé de t’avoir apporté des ennuis !

Capucine : - Ne t’inquiète pas, j’ai l’habitude avec mon frère !

Alors que tous commencés à repartir vers le château, Capucine retient son frère un peu plus longtemps.

Cloud : - Qu’est-ce qui t’arrive ?

Capucine : - Je te conseille de surveiller ta petite amie de plus près. Si tu ne fais rien, elle va te passer sous le nez !

Cloud : - Que racontes-tu ? On est juste amie !

Capucine : - Si tu le dis ! Mais je pense qu’Alexander s’intéresse à elle, vraiment ! Je ne veux pas que mon frère ait le cœur brisé !

Cloud : - Ce n’est pas le tiens qu’il l’est plutôt ?

Capucine : - Non, j’ai toujours sus que je ne lui plaisais pas et que je ne lui plairais sans doute jamais ! Alors fait attention à toi, d’accord !

Cloud : - D’accord, je ferais attention !

Sur ses mots, le frère et la sœur se quittèrent. Cloud rentra avec les autres vers le château pour partir à la recherche du prochain cristal.

 

********************

 

Vladimir fou de rage : - Ce n’est pas vrai ! Mon frère à encore réussit ! J’ai encore besoin de temps ! De plus de temps ! Il faut que j’y arrive ! Je veux faire revenir ce dieu démon ! Il faut la tuer absolument ! OPHELIA !

Ophélia : - Oui maître ?

Vladimir : - N’étant entouré que d’une bande d’incapable, j’ai une mission pour toi !

Ophélia : - Qu’elle est cette mission ?

Vladimir : - Occupe-toi de cette âme brisée ! Peut m'importe que ce soit ici ou ailleurs, je veux que tu la tues !

Ophélia : - Le dernier cristal est toujours ici, dans ce château ?

Vladimir : - Oui, pourquoi ?

Ophélia : - S’il arrive jusqu’ici, je l’isolerai et la tuerais. Bien qu’il soit possible que je m’amuse un peu avec elle avant ! Ça dépendra de la situation en fait.

Vladimir : - Pourquoi prendre le risque d’ici ?

Ophélia : - Vous êtes protégé vous aussi par un bouclier que seul une âme brisée peu détruire. Votre frère sera si près du but, pourtant, il ne pourra rien contre vous ! Devant cette déconvenue, il sera sans doute plus facile de le détruire !

Vladimir : - Fait comme tu veux ! Mais je t’interdis toute erreur ! Je la veux morte !

Ophélia : - Bien maître !

Vladimir : - Aussi, donne des ordres pour détruire cette foutu ville de Célestaire ! Je ne fiche du temps que ça prendra, mais je la veux railler de la carte !

Ophélia : - Bien, je donne les ordres tout de suite !

Vladimir : - Il me faut plus de temps ! Je ne dois pas te laisser m’atteindre avant, Alexander !

 

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