Meurtre à Noël (Partie 3)

Publié le par DEBOOSERE Isabelle

Meurtre à Noël (Partie 3)
Partie 3 : Scène de crime
https://pixabay.com/fr/photos/police-sc%C3%A8ne-de-crime-meurtre-3284258/

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J’étais tellement excitait ! Je venais de réussir, avec mon frère, à nous imposer dans cette enquête. Nous entrâmes dans la demeure immense. Des serviteurs nous guidèrent directement vers la salle ou avait eu lieu le meurtre. On observa un peu la pièce ainsi que la victime. Tous les témoins et les invité étaient dans la pièce d’à côté.

Liliane : - Eh bien, on dirait qu’on la tuait avec plusieurs coups de tison !

Barnabé : -Vu son positionnement, les coups ont été porté par l’arrière.

Batiste : - Elle n’a rien vu venir.

Commissaire Renaud Boulange : - Surement que non. Quel est son identité et les informations dont on dispose ?

Agent de police : - Anna Rose Saint Pierre, Monsieur. C’est la fille de Roger Rose Saint Pierre. Les invités étaient dans le grand salon lorsqu’ils ont entendu un vacarme ici. Ils ont ouvert la porte, ou plutôt Monsieur Léo-Paul Déglant l’a ouvert. C’est là qu’ils l’on trouvé.

Liliane : - Intéressant ! A-t-on touché le corps ?

Agent de police : - Je ne sais pas. Je n’ai pas eu le temps de poser plus de question avant que vous n’arriviez.

Batiste : - Pourquoi cette question ?

Liliane : - La barbe et les cheveux du Père Noël ne sont pas en place ! C’est étrange. Avec un tel déguisement, il est facile de se tromper de cible. Donc, soit le meurtrier prie de doute à voulu vérifier que c’était bon, soit, c’est ceux qui sont entré après qui ont touché et peut-être souiller des indices ou voulu en effacer.

Commissaire Renaud Boulange : - Tant qu’on n’a pas questionné tout le monde, il est difficile de savoir. Mais, je rappelle que tu ne dois toucher à rien !

Liliane : - On se tutoie commissaire ? Faite attention de ne pas me faire rougir !

Le commissaire soupira face au mimique de la jeune femme. Il laissa la scientifique faire son travail et demanda à Batiste de recherché des indices dans la pièce. Accompagné des deux détectives, il commença à interroger les personnes.

Commissaire Renaud Boulange : - Bonjour, commissaire Boulange. Avez-vous touché à la victime ?

Roger Rose Saint Pierre : - Oui, j’ai demandé qu’on enlève la barbe et les cheveux pour savoir qui s’était.

Liliane : - Et, qui est-ce ?

Roger Rose Saint Pierre : - C’est ma fille ! Anna ! Et vous qui êtes-vous ? Il est clair que vous n’êtes pas de la police !

Barnabé donnant une carte : - Nous sommes détective privée ! Liliane Panapet et moi c’est Barnabé. On est frère est sœur.

Liliane : - On aide la police pour certaine enquête.

Roger Rose Saint Pierre : - Vraiment ? En même temps, votre commissaire étant le plus jeune à avoir été nommé, ça ne m’étonne pas qu’il est besoin d’aide ! J’aurais préféré quelqu’un de plus compétant pour ça !

Commissaire Renaud Boulange : - Monsieur Rose Saint Pierre, je vous demande de vous calmer ! Je connais mon travail ! Pourquoi cette curiosité sur l’identité de la victime ?

André De La Hautecour : - Nous pensions tous que c’était Roger étant donné que c’est toujours lui qui joue au Père Noël. Mais quand on l’a vu entrer dans le petit salon, on a voulu savoir de qui il s’agissait.

Commissaire Renaud Boulange : - C’était vers quel heure ?

Mira Langer : - Il était vingt-trois heure cinquante-cinq. Je le sais car ma montre n’était plus à l’heure, sans doute la pile qui faiblit, et j’ai regardé l’horloge pour la remettre à l’heure quand on a entendu le bruit de mobilier qui tombe.

Barnabé : - Pourquoi était-ce votre fille alors dans ce déguisement ? C’était prévu ?

Roger Rose Saint Pierre : - Non, pas du tout ! J’ai eu un accident qui fait que j’ai une patte folle comme vous pouvez le voir. Je me préparais pour jouer le rôle. Je suppose que refusant de me voir souffrir pour le faire, elle a voulu prendre ma place.

Liliane : - Alors, si je comprends bien, personne ne pouvait savoir que c’était elle ?

Roger Rose Saint Pierre : - Non, impossible ! Elle détestait les déguisement ! Pourquoi a-t-elle fait ça ! Je ne comprends pas !

Liliane : - Vu ce que je comprends, comme c’est toujours vous qui jouez ce rôle, le meurtrier s’est peut-être trompé de cible.

Commissaire Renaud Boulange : - Je pense la même chose.

Roger Rose Saint Pierre : - Vous pensez quoi, que c’est moi que l’on visait ? C’est ridicule !

Samia De La Hautecour : - Pas vraiment. Après tout, Anna soupçonné que quelqu’un en veuille après toi.

Commissaire Renaud Boulange : - Votre fille pensait que vous étiez en danger ?

Roger Rose Saint Pierre : - Oui, mais elle accusé ma femme d’en être la responsable ! C’est vrai que j’ai eu pas mal de petit accident ses derniers jour.

Commissaire Renaud Boulange : - Elle pensait, donc, que vous, madame, en aviez après la vie de votre mari.

Sophia Rose Saint Pierre : - C’est ridicule ! J’aime mon mari ! Jamais je ne lui ferrais de mal ! Anna ne pouvait admettre que son père puisse refaire sa vie avec une autre.

Liliane : - Mais on peut se poser la question ! Après tout, vous avez trente ans de moins que votre mari. Vous êtes jeune et pourriez lorgner sur les biens de votre époux !

Sophia Rose Saint Pierre : - Serais-je accusé d’avoir tué ma belle-fille par erreur ?

Liliane : - Je n’accuse personne mais il serait bien de savoir où vous étiez au moment du meurtre.

Sophia Rose Saint Pierre : - J’aidais mon mari pour le costume de Père-Noël. Je ne l’ai pas quitté du moment ou Anna est venu nous voir pour nous faire part de son désaccord jusqu’au moment où on est arrivé ici et que l’on a découvert le corps.

Barnabé : - Vous confirmé Monsieur ?

Roger Rose Saint Pierre : - Oui, je confirme.

Commissaire Renaud Boulange : - Et hormis vous Monsieur et Madame Rose Saint Pierre ainsi que votre fille, manquait-il des invités dans le grand salon ?

Nila Déglant : - Difficile à dire monsieur le commissaire. Personne ne pouvait savoir ce qui allait se passer et personne n’a fait trop attention !

Liliane : - Ne croyez pas ça ! On peut remarquer beaucoup de chose sans même s’en rendre compte !

Barnabé : - Même un détail des plus insignifiant peut être des plus capitale !

Batiste se dirigeant vers le commissaire : - Monsieur ?

Commissaire Renaud Boulange : - Oui, inspecteur ?

Batiste : - Le médecin légiste est là ! De plus, j’ai trouvé des traces près d’une fenêtre.

Commissaire Renaud Boulange : - Bien, on arrive.

Renaud ordonna à quelque agent de police d’interroger tout le monde sur cette soirée, de prendre les adresses et numéros afin de pouvoir les recontacter. Cela permettrait à beaucoup de rentrer chez eux pour se reposer. Puis, il se dirigea vers le petit salon à la rencontre du légiste.

Publié dans Longue histoires

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