Âme brisée (Chapitre 18)

Publié le par DEBOOSERE Isabelle

Tome 1 : Les cristaux
Âme brisée (Chapitre 18)
CHAPITRE 18 : Sur le fil
https://pixabay.com/fr/photos/fils-sur-nettoyage-%C3%A9tage-incendie-2955396/

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Alexander, Céléna, Cloud et Midonna marchaient depuis plusieurs heures dans cette végétation ou régnait toujours cette ambiance angoissante et toxique de ce nuage qui flottait toujours dans l’air. Yuma, lui, était rentré dans son monde. Il s’était fait blesser par une créature mutante juste à la sortie du lieu où ils avaient récupéré le cristal. Céléna avait insistait pour qu’il rentre se reposer. Si au début, il était plutôt retissant, il avait fini par céder, sa blessure l’ayant épuisé malgré les soins que sa maîtresse lui avait apportée.

La petite troupe se fit encore attaquée par ses animaux mutant sans pour autant se faire surprendre plus que ça. Ils déambulèrent encore un bon moment dans cet enfer végétalisé avant d’en sortir et de retrouver le désert et le château en ligne de mire.

Midonna : - On est enfin sortie ! J’en pouvais plus.

Céléna : - Je dois avouer que je suis moi aussi épuisé. Je sens plus mes pieds.

Alexander : - Rentrons vite nous reposer alors.

Cloud : - Oui, une bonne douche fera du bien ! Je pus et je n’aime pas ça !

Alors qu’ils commençaient à rejoindre le château, un rire mauvais se fit entendre. Tous se figèrent sur ce son et se mirent sur leur garde. Cloud leva les yeux vers le ciel. Il était ébloui par le soleil. Pourtant, il put apercevoir une silhouette dans le ciel. Il l’a reconnue tout de suite.

Cloud : - Ophélia !

Ophélia : - Eh bien, eh bien. On est fatigué ! Ah ! Ah ! Vous êtes pathétique ! Je ne vois vraiment pas comment vous pourriez battre le maître !

Midonna : - Que fais-tu là ? Tu es là pour nous tuer ?

Ophélia : - Je porte un message de la part de Vladimir.

Alexander remarquant qu’Ophélia portait quelque chose dans ses mains dissimulé dans une couverture : - Un message ? Quel message mon frère veut-il nous faire passer ?

Ophélia retirant la couverture : - Ce message ! Ah ! Ah ! Ah !

Alexander, Midonna et Cloud se figèrent en voyant le bialéons mort. Ils reconnurent Comin mort dans les bras de ce monstre. Céléna, elle, fit un cri d’effroi en voyant l’état dans lequel se trouvait la pauvre créature. Il était certain que ce pauvre Comin avait était torturé. Elle ne le connaissait pas, mais pleurait pourtant sous le choc. Elle en était paralysée sur place. Ophélia, heureuse de leur réaction jeta la pauvre créature en direction du sol en riant, elle, qui volé à une dizaine de mettre du sol. Alexander courut pour rattraper le pauvre bialéons dont le corps était sans vie. Midonna et Cloud, eux, coururent en direction d’Ophélia, fou de rage pour l’attaquer. Céléna était toujours figée sur place n’arrivant pas à faire un mouvement. Elle était isolée à une vingtaine de mettre de ses camarades.

Ophélia évita avec facilité les attaques physique de Cloud ainsi que les sorts de Midonna. Elle remarqua Céléna isolée et immobile. Alexander ayant déposé le bialéons délicatement sur le sol alla attaquer Ophélia. Celle-ci évita avec souplesse et agilité toutes les attaques. Elle donna un coup puissant à Midonna, qui le souffle couper tomba sur le sol. Elle utilisa par la suite un talisman spécial qu’Alexander ne reconnut que trop tard. Il n’eut pas le temps d’avertir qu’Ophélia utilisa celui-ci. Cela provoqua sur une zone donné un puissant effet de gravité. Cloud, Alexander et Midonna se retrouvèrent comme écrasés sur le sol. La respiration en devenait difficile.

Ophélia riant : - Pathétique ! Tu te ramollis Alexander.

Sur ses mots, Ophélia se précipita sur Céléna toujours figée sur place. Alexander voulait l’avertir, mais il en était dans l’incapacité. Céléna voyant Ophélia foncer sur elle se reprit enfin. Elle se mit en position de combat prenant sa lance dans ses mains. Elle s’érigea une puissante protection autour d’elle sachant qu’elle ne pourrait sans doute pas la battre au vu de ce qu’elle avait fait à ses amis. Mais elle comptait bien tenir jusqu’à ce que ses amis puissent la rejoindre.

Ophélia souriant : - Effort inutile humaine !

Alors qu’elle arrivait presque à sa hauteur, Ophélia disparut soudainement de la vision de Céléna.

Céléna : - Quoi !? Qu’est-ce…

 Ophélia réapparut derrière la jeune femme. Elle sortit sa fine épée et transperça de part en part Céléna, surprise, au niveau de l’abdomen qui ne comprenait pas comment cela était possible.

Céléna grièvement blessée : - Co… Comment ?

Ophélia amusée : - Sache petite humaine que mon arme s’appelle Transpercia ! Elle est faite d’un acier spécial de chez nous pouvant passer outre toute barrière et bouclier simple comme tes sorts. Il est temps de mourir !

Ophélia retira son arme du corps de Céléna. Celle-ci tomba sur le sol se vidant de son sang. Midonna, Cloud et Alexander étaient choqués. Leur amie était en train de mourir et ils ne pouvaient absolument rien faire. Alexander ne le supportait pas. En rage, il se débattait de toutes ses forces pour rejoindre Céléna et la sauver.

Ophélia : - Il ne sert à rien de te débattre. Elle va mourir sous tes yeux. Je n’avais pas l’intention de le faire tout de suite, mais l’opportunité étant là, c’est trop tentant ! Allé, dit lui adieu ! Ah ! Ah ! Ah !

Ophélia pointa son arme de nouveau sur Céléna pour l’achever. Mais alors qu’elle allait le faire une vive lumière apparut éblouissant tout le monde. Lorsque la vision fut de nouveau possible, le corps de Céléna n’était plus là.

Ophélia : - Quoi !? Qu’est-ce que ça veut dire ?

??? : - Tu es vraiment pathétique comme maîtresse !

Céléna mourante : - Athénaïs !?

Ophélia : - Qui es-tu ? Un de ses esprits ?

Athénaïs : - La seule qui est le droit de vie ou de mort sur cette gamine ici, c’est moi ! Tu vas le payer pour ce que tu lui as fait ! C’était tout sauf loyale !

L’esprit en rage se jeta sur Ophélia combattant avec force. Les deux semblaient dans la bataille être de niveau équivalant. Les bruits des lames raisonnaient fortement dans l’air. Les autres esprits firent leur apparition. Ils virent Athénaïs se battre avec force et rage. Elle était très en colère et cela se voyait.

Noa prenant Céléna mourante dans ses bras : - Quelque chose m’empêche de la soigner. Seules les fées pourront faire quelque chose.

Yuma : - Oui, je le ressens. Une barrière féerique noir ! La Spécialité des succubes ! Ce que ce monstre est !

Tania : - Vas-y vîtes ! Le temps presse ! Je te lance un sort pour que tu ne perdes pas de temps.

Ardea : - Nous, on s’occupe de briser se sort de graviter produit par ce talisman gravitationnel.

Ven : - Dépêches toi ! Sauve notre maîtresse !

Sur ses mots et grâce au sort de Tania, Noa partit rapidement vers le château. Il y arriva très rapidement. Ana, la petite fée qui veillait au bien-être de Céléna depuis le début, fut choquée en voyant son amie dans un tel état. Elle guida Noa rapidement vers l’infirmerie. Les fées et les Maofloras (des petites créatures semblables aux fleurs dans leur apparence dont la magie sert aux soins ou poison) prirent tout de suite Céléna en charge priant Noa de rester hors de la salle. Assuma apprenant la nouvelle et prenant connaissance des faits décida de faire appel aux dragons pour venir en aide au maître.

Pendant que Noa emmenait Céléna se faire soigner au château, Tania, Ven, Ardea et Yuma s’activèrent autour de Midonna, Alexander et Cloud pour les faire sortir de leur prison de gravité. Ils cherchèrent les points d’ancrage du sort pour les détruire et délivrer les prisonniers. Il y en avait quatre qui formaient un carré de dix mettre de côté environ. Chaque esprit s’attaqua à un point d’ancrage différent. Ils utilisèrent leurs attaques les plus puissante pour les détruire. Cela leur prit quelques minutes avant de réussir à les sortir de là.

Ven : - Ça va ? Pas de blessure ?

Midonna : - Non, mais il était temps ! Ça devenait compliquer de respirer.

Alexander : - Ou est Céléna ?

Yuma : - Noa l’a emmené au château pour se faire soigner.

Ardea : - Cette pute a infligé un sort de barrière noir féerique ! On ne pouvait la soigner !

Tania : - Mais les fées, elles, le pourront.

Cloud : - Bien, elle est en sécurité. On peut donc aider Athénaïs à détruire cette pétasse pour ce qu’elle a fait !

Ven : - Conter sur notre aide !

Athénaïs se battait toujours avec rage contre Ophélia. Elle donnait des coups puissant que son adversaire lui rendait avec force. Les deux avaient des égratignures de partout. Au cours du combat, Ophélia s’aperçut que le sort retenant Alexander n’était plus. Cette constatation la fit grimacer. Elle se déconcentra quelques seconds. Athénaïs en profita pour blesser celle-ci au bras. Ophélia se téléporta à distance d’Athénaïs.

Athénaïs : - Ne fuit pas lâche !

Ophélia : - Ta maîtresse va mourir ! Que tu le veuilles ou pas, rien ne changera cette vérité !

Athénaïs : - Cette fragile ne mourra pas tant que je serais là !

Ophélia voyant au loin les dragons venir et le groupe d’Alexander se diriger vers elle : - Le vent a tourné. Ça devient trop dangereux pour moi ici ! Ça ne se passera pas de la même manière la prochaine fois !

Athénaïs : - Je t’interdis de fuir !

Ophélia se mit à rire. Elle utilisa un nouveau talisman lui permettant de rentrer évitant de ce fait une nouvelle attaque d’Athénaïs.

Athénaïs hurlant de rage : - Je te jure la prochaine fois que l’on se voit, je te tue connasse !

Les dragons arrivèrent au niveau d’Athénaïs au même moment que les autres esprits, Midonna, Alexander et Cloud.

Cloud : - Ce n’est pas vrai ! Elle a fui !

Midonna : - Elle sentait qu’elle n’avait aucune chance.

Assuma : - Pardonnez-moi maître. Si j’avais été plus rapide…

Alexander fit un geste vers Assuma pour qu’il se taise.

Alexander : - Ça n’aurait rien changé. Elle avait la possibilité de fuir rapidement. Elle avait prévu toute éventualité.

Athénaïs en rage : - Elle va le payer très chère !

Cloud : - Pourquoi protéger Céléna ? Je croyais que tu la détestais.

Athénaïs : - Cette faiblarde nous traite bien. Elle ne nous voit pas comme des objets. Et les autres sont très attaché à elle.

Midonna : - Tu l’aimes bien alors.

Athénaïs : - Moi, apprécier une faiblarde pareille ! Jamais ! Disons que je la tolère !

Les autres esprits : - Ben voyons menteuse.

Athénaïs râla d’avoir était prise dans un excès de sentiment avant de repartir dans son monde. Les autres esprits firent de même promettant de revenir rapidement prendre des nouvelles de leur maîtresse. Les autres repartir en direction du château en espérant que Céléna s’en sorte.

 

********************

 

Ophélia, grâce à l’aide du talisman téléporteur, se retrouva devant le château de son maître Vladimir. Elle rentra rejoindre celui-ci le sourire aux lèvres de ce quel avait accompli il y a juste quelques minutes. Heureuse, elle alla rapidement faire son rapport à Vladimir.

Ophélia : - Maitre, je suis de retour.

Vladimir : - Le message est bien passé ?

Ophélia : - Disons que j’ai eu affaire à des imprévus !

Vladimir : - De quel genre ses imprévus ?

Ophélia : - J’ai peut-être pris trop de temps et de plaisir en torturant se bialéon. Malgré le talisman me permettant de me téléporter ou je veux en quelques seconds, j’ai failli rater votre frère.

Vladimir : - Rassure moi, ce ne fut pas le cas ?

Ophélia : - Non, je suis tombé nez à nez avec lui. La tentation fut trop grande de voir leur réaction en direct.

Vladimir : - Ils t’ont attaqué vu les égratignures sur ton corps.

Ophélia : - Oui, ils m’ont bien attaqué. Mais ce n’est pas de leur fait ses blessures. C’est un des esprits de l’âme brisée qui m’a fait ça.

Vladimir : - Elle a invoqué ses esprits ?

Ophélia : - Non, mais je pense que ce que je vais vous dire va vous plaire.

Vladimir : - Tu as blessé, ou même tué avec un peu de chance cette humaine. Cet esprit a voulu la venger !

Ophélia : - En effet maître. Vous avez deviné. Cette femme est très grièvement blessée. Ils l’ont laissé toute seule, loin d’eux. La tentation était trop grande que de détruire tout espoir dans les yeux de votre frère en tuant cette humaine sans qu’il ne puisse rien faire.

Vladimir : - Rien faire ? Comment ça ? Mon frère n’est pas du genre à rester les bras croisés quand quelqu’un auquel il tient est en danger.

Ophélia : - J’ai utilisé sur eux le talisman gravitationnel ! Ils ne pouvaient rien faire et moi, je pouvais tuer cette femme. Dommage que cet esprit, Athénaïs, ne soit intervenue. Cette idiote m’a privé d’un grand plaisir.

Vladimir : - Tu aurais plutôt dû tuer mon frère !

Ophélia : - Je n’ai pas osé. J’ai pensé que vous préféreriez le faire vous-même.

Vladimir : - Tu n’as pas tort. C’est un plaisir qui doit mettre réserver. Mais même si tu as fortement blessé cette femme, ils vont la soigner.

Ophélia : - Ça blessure physique peut-être, mais pas le poison !

Vladimir : - Le poison ? Quel poison ?

Ophélia : - Mon arme a en son cœur le poison des Scordék. Vous savez, ses scorpions géants de notre monde d’origine. Le seul remède est la sève d’or du Spéritrame volant. Cet arbre n’existe pas ici.

Vladimir : - Vraiment ? Ah ! Ah ! Ah ! L’efficacité de cette sève ne durant qu’un an, ils ne peuvent en avoir en réserve ! Ah ! Ah ! Ah ! Bien joué Ophélia ! Les esprits de cette femme ne peuvent aller dans notre monde pour sauvait leur maîtresse puisque celle-ci est ici.

Ophélia : - Votre frère ne peut plus rien contre vous maître ! Cette femme va mourir à petit feu !

Vladimir réfléchissant : - Restons quand même sur nos gardes !

Ophélia : - Vous pensez qu’ils pourraient quand même la sauver ?

Vladimir : - Ce remède n’existe pas dans ce monde, mais on ne peut pas savoir pour le monde des esprits. J’espère que ce n’est pas le cas, mais prudence quand même. Après tout, on ne sait rien de ce monde. De plus, mon frère ne lâchera rien pour sauver cette humaine.

Ophélia : - Je n’avais pas pensé à cette possibilité. Je suis désolé maître. J’aurais dû viser le cœur directement au lieu de vouloir m’amuser ! J’accepterais votre punition !

Vladimir : - Mon frère souffre en ce moment. C’est en soit déjà une victoire ! Mais je veux tout de même que la sécurité de ce château soit renforcée et que nos troupes reste sur ses gardes. Et si cette petite survie par miracle, de la tuer sans attendre pour qu’on ne puisse m’atteindre !

Ophélia : - Bien, je m’y attèle tout de suite !

Vladimir : - Je me demande bien dans quel état tu te trouves en ce moment mon frère. Inquiet pour cette petite, je suppose. J’espère qu’elle ne s'en sortira pas ! Ah ! Ah ! La chance revient peut-être vers nous ? Je verrais bien en temps voulu.

 

********************

 

Alexander, Cloud et Midonna étaient rentrés au château depuis plusieurs heures. Ils attendaient devant le secteur des soins, avec angoisse, des nouvelles de leur amie. Ils avaient peur de l’avoir perdu définitivement. Un des esprits, Noa, fit son apparition.

Noa : - Alors, des nouvelles ?

Midonna : - Pas pour l’instant, non.

Cloud : - Faut-il s’inquiéter ?

Alexander inquiet : - Elle est forte ! Elle s’en sortira ! Il faut y croire.

Le silence se posa de nouveau sur le groupe. Un silence pesant ou l’inquiétude mêlé à de la tristesse se faisait ressentir. Puis, au bout d’un long moment, la porte s’ouvrir faisant place à la chef de l’équipe soignante, une Maofloras.

Alexander : - Pétunia ! Comment va Céléna ?

Midonna : - Elle va s’en sortir hein !

Pétunia soupirant : - Du calme ! La blessure de cette humaine est très grave ! De plus le sort de barrière féerique noir ne facilite pas les choses. Son pronostic vital est pour le moment engagé !

Cloud : - Elle pourrait mourir ? Vous ne pouvez rien faire pour la sauver ?

Pétunia : - Sa blessure pourra être soigné avec le temps. Ce qui nous inquiète et qui met sa vie en danger, c’est plutôt le poison qui coule dans ses veines.

Alexander : - Du poison ? Céléna a été empoisonnée ?

Noa : - L’arme de ce monstre pouvais non seulement briser ses protections et aussi l’empoisonner !

Midonna : - C’est quoi ce poison ? On ne peut pas le soigner ?

Pétunia : - On ne sait pas encore ce que c’est. Il est en train d’être analysé. On aura les résultats demain matin. Pour le moment, on ne peut rien faire de plus. Il faut espérer qu’elle passe la nuit. Désolé de ne pas vous apporter de meilleur nouvelle.

Midonna : - Peut-on la voir ? S’il vous plaît.

Pétunia : - D’accord, mais un par un et pas plus de cinq minutes. Il est tard et rien ne changera pour ce soir. Vous êtes tous épuisé et vous avez besoin de repos. Céléna a besoin de ses amis en forme et pas malade.

Alexander : - D’accord, merci beaucoup.

Cloud : - Vas-y en premier.

Alexander se rendit en premier au chevet de Céléna. Celle-ci semblait dormir et ne pas souffrir, mais celle-ci semblé bien plus pale que d’habitude, un teint presque cadavérique à faire peur. Les fées et les Maofloras s’activer auprès de la jeune femme pour la maintenir en vie. Chacun leur tour, Cloud, Midonna et Noa vinrent rendre visite à la jeune femme. Les autres esprits, Ardea, Tamia, Yuma, Ven, et même Athénaïs se rendirent au prêt de leur maîtresse. Tous étaient très inquiets pour elle.

Le lendemain matin, Midonna fut la première à arriver auprès de Céléna. Elle lui caressé tendrement ses cheveux, la larme à l’œil, chuchotant à l’oreille de son amie de s’accrocher, de ne pas mourir. Cloud arriva quelques instants plus tard. Il avait les yeux rougi et des cernes aux niveaux des yeux. On sentait qu’il n’avait pas beaucoup dormit et beaucoup pleuré. Il voyait Céléna comme sa sœur et avait le cœur brisé de la voir dans cet état. Alexander arriva à son tour. Même s’il cherchait à cacher ses sentiments, on voyait très clairement sur son visage la peur, la tristesse et un manque évident de sommeil. Pétunia entra alors dans la chambre de Céléna.

Cloud : - Alors, vous avez les résultats ?

Pétunia grimassant : - Oui, et ils ne sont pas bons.

Alexander : - On vous écoute.

Pétunia : - Le poison est du venin de Scordék.

Midonna : - Et, il n’y a pas de remède ?

Pétunia : - Si, la sève d’or de l’arbre Spéritrame. Seulement, cet arbre n’existe pas dans ce monde et on ne peut retourner dans le nôtre pour s’en procurer.

Alexander : - Nous n’en avions pas en réserve ?

Pétunia : - Si, mais cette sève a la particularité de ne plus être efficace du tout environs une année après l’extraction.

Cloud en larme : - Vous voulez dire qu’on ne peut rien faire ?

Midonna : - Elle va mourir ?

Pétunia : - Je suis désolé.

Alexander : - Combien de temps avant…

Pétunia : - Trois, quatre jours. Pas plus. Je suis désolé.

Midonna : - On ne peut vraiment rien faire ?

Pétunia : - Non, désolé.

Soudain, tous les esprits de Céléna apparurent en même temps.

Athénaïs : - Vous, vous ne pouvez peut-être rien faire, mais nous si !

Alexander : - Comment ça ? On peut encore la sauver ?

Yuma : - Oui, nous n’avons certes pas cet arbre permettant d’avoir le remède dans notre monde, mais nous avons un habitant qui peut aller venir comme il veut dans votre ancien monde. Il collectionne tous les remèdes possible et imaginable. Il fait toujours en sorte d’en avoir encore utilisable.

Cloud : - Cette esprit aura alors ce qui faut pour Céléna !

Tania : - Cette personne est un mage noir et non un esprit. Il vit dans notre monde depuis de nombreux siècles ! Il est hypocondriaque. C’est pour cela qu’il a tout les remèdes possible et imaginable.

Midonna reprenant espoir : - Alors on va pouvoir sauver Céléna !

Ven : - Non, ce ne sera pas aussi simple. Il ne donne pas ses remèdes si facilement.

Ardea : - Mais pour l’instant, il est notre meilleur espoir.

Alexander : - Emmenez-nous le voir pour la sauver !

Noa : - Impossible ! Seul notre maîtresse peut venir dans notre monde. C’est la seule à avoir ce droit.

Cloud un peu énervé : - Pourquoi nous dire tout cela si on ne peut pas aller le chercher !

Ardea : - On veut votre accord pour intervenir sans les ordres de notre maîtresse.

Midonna : - Pourquoi avoir besoin de notre accord ? Je ne comprends pas.

Athénaïs : - Car ce que l’on compte faire, c’est intervenir pour sauver quelqu’un d’un autre monde que le nôtre. Normalement, cela est interdit dans nos règles !

Cloud : - Interdit ? Pourquoi ? C’est assez injuste ! Si vous connaissez quelqu’un que vous aimez dans un autre monde qui n’est pas le vôtre et que cette personne soit mourante, vous ne pouvez rien faire même si c’est votre maître, maîtresse !

Ven : - Nos règles sont parfois très injuste et idiote. Mais on n’a pas le choix que de les suivre.

Athénaïs : - Je suis bien placé pour connaître l’injustice de ses stupides règles !

Alexander : - Tu as perdu quelqu’un qui t’été précieux à cause de ses règles ?

Athénaïs : - Oui, j’ai perdu la femme que j’aimais. C’était, il y a très longtemps. J’étais sous la coupe d’un puissant guerrier. J’étais obligé de lui obéir. Pour lui, seule la puissance et la domination contées. Il voulait diriger le monde. Un jour, j’ai rencontré cette femme, Clara. Elle était tellement belle. Une soigneuse hors pair. Je suis tout de suite tombé amoureuse d’elle, et elle de moi. On vivait le parfait amour. Mais cela ne dura pas. Clara soignait les alliés comme les ennemies. Mon maître, connaissant notre relation, décida dans sa perversité de m’ordonner de la tuer.

Midonna : - Tu ne l'as pas fait quand même !

Tania : - Bien sûr que si ! On est obligé d’obéir quand un reçoit un ordre de son maître ! C’est une des règles de notre monde, obéir quel que soit l’ordre à son maître.

Athénaïs : - J’ai dû tuer la femme que j’aimais. Ce fut quelque chose d’insupportable. Elle comprenait, mais moi, je me détestais. J’avais la haine contre ses foutues règles, la haine contre mon maître. Alors, un soir, j’ai tué celui-ci pendant qu’il dormait.

Yuma : - Quoi !? Mais tu as enfreint en faisant ça une des règles les plus importante ! Normalement, ça vaut une condamnation à mort !

Athénaïs : - En effet, mais j’ai eu des circonstances atténuantes pour ce qu’il m’avait obligé à faire. J’ai été condamné à trois cents ans de prison ! Je crois que j’aurais préféré la mort.

Ven : - Tu m’étonnes ! Cette prison, il n’y a rien de pire pour un esprit ! C’est de la torture en permanence !

Athénaïs : - Oui. Bref, depuis ce jour-là, j’ai toujours fait en sorte de ne plus avoir de maître, de garder ma liberté jusqu’à aujourd’hui !

Noa : - C’est pour cela que tu ne voulais pas de Céléna.

Athénaïs : - Oui, mais heureusement, elle est différente. Mais ce n’est pas pour autant que je l’apprécie plus que ça !

Midonna : - Mais pourquoi vous faut-il notre autorisation ?

Ardea : - Normalement, c’est notre maître qui nous dit quoi faire. Mais il existe une règle nous permettant de passer par sa famille pour agir.

Cloud : - Mais Céléna n’a plus de famille.

Noa : - Vous êtes aujourd’hui ce qui ressemble le plus à une famille, ça famille.

Alexander : - D’accord ! Allez-y ! Vous avez carte blanche !

Les esprits alors disparus laissant alors Midonna, Cloud et Alexander dans une nouvelle attente. Il se relayait chacun leur tour pour veiller sur leur amie Céléna. Les heures passaient sans aucune nouvelle des esprits. Le lendemain matin, Ven fit son apparition auprès de Céléna.

Cloud : - Enfin de retour ! Dis-moi que tu as le remède !

Ven : - Oui, je l’ai. Ça n’a pas était facile.

Cloud : - Tu vas nous raconter ça ! Attends-moi ici. Je vais vite porter le remède à Pétunia.

Cloud passa le remède qui allait sûrement sauver Céléna à Pétunia qui fit tout ce qu’il faut pour administrer celui-ci à la jeune femme. Elle ordonna à Cloud et Ven de sortir pour la laisser, elle et ses camarades, travailler en paix. Cloud guida Ven à travers les couloirs vers Midonna et Alexander. Ils étaient dans un petit salon, seuls, à lire ou travailler sur des documents.

Midonna voyant Cloud : - Que fais-tu là ? Un problème avec Céléna ?

Cloud : - Pétunia m’a viré de l’infirmerie. Mais je ramène quelqu’un avec moi !

Alexander : - Ven ! Vous avez réussi !

Ven : - Oui, mais se fut dur !

Midonna : - Comment ça ? Ce type vous a donné temps de mal ?

Ven : - Et bien, au début, il ne voulait rien entendre ! Impossible d’obtenir quoi que ce soit de lui. Mais Athénaïs ne l’a pas entendu de cette oreille. Elle s’est mise en colère et l'a menacé de tous les maux possible et imaginable. Le voyant prendre peur, on a tous jouer le jeu. Il nous a donné un puzzle alors à résoudre que Tania fit en utilisant son pouvoir de mémoire du temps. Il fut fini en quelques secondes. Mais ce puzzle était en fait une clef. Ce qui nous a pris le plus de temps fut de trouver la bonne serrure où se cacher le remède. Il y en avait tellement, dont certain qui se ressembler ! Ce fut compliqué !

Alexander : - Je vois. Vous avez réussi, c’est le plus important ! Céléna a maintenant de grande chance de s’en sortir ! Il faut maintenant attendre et croiser les doigts que tout se passe bien.

Ven : - Elle s’en sortira ! Je le sens ! Je vous laisse. Je vais me reposer. Je reviendrais dans l’après-midi voir Céléna.

Midonna : - Repose toi bien !

Ven : - Merci.

De nouvelle heures passèrent dans une nouvelle attente. Lorsque, au milieu de l’après-midi, Pétunia vint chercher Midonna, Cloud et Alexander.

Cloud : - Un problème ?

Pétunia : - Non, une bonne nouvelle. Le remède a très bien marché ! Céléna vient de se réveiller !

Midonna : - C’est vrai ! On peut aller la voir ?

Pétunia : - Oui, mais pas longtemps. Elle a besoin de repos.

Le groupe alla voir Céléna afin de prendre de ses nouvelles. Ils furent surpris de voir les esprits de celle-ci auprès d’elle. Mais en même temps, cela ne les étonnait pas au vu du lien qu’il y avait avec eux. Ils attendirent gentiment que les esprits partent ne voulant pas faire trop de monde autour de la jeune femme. Au bout de cinq minutes, les esprits repartirent chez eux. C’est alors que Midonna, Cloud et Alexander entrèrent dans la pièce pour la voir.

Cloud : - Coucou ma belle. Comment te sens-tu ?

Céléna faible : - Je me sens vidé de toute énergie. Je suis désolé !

Midonna : - Pourquoi t’excuses-tu ?

Céléna faible : - Si j’avais réagi plus tôt au lieu de rester paralyser comme ça. Je vous ai mis en danger. Je suis vraiment un boulet !

Alexander prenant la main de la jeune femme dans la sienne : - Tu n’as pas à te reprocher quoique ce soit. Cette femme est une succube. Cela a pu te paralyser. Ça fait partie de ses pouvoirs. Les humains y sont très sensibles ! Ce n’est en rien de ta faute. Ne pense surtout pas ça.

Céléna faible : - Si tu le dis.

Pétunia : - Il faut la laisser se reposer maintenant.

Midonna : - Oui, bien sûr. Désolé.

Alexander : - On reviendra te voir demain. Repose-toi bien et ne pense plus à ça.

Céléna faible : - D’accord. À demain.

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